1. Adopter une posture plus dynamique
En évitant d’accompagner son discours par des mouvements saccadés de la tête, Isabelle Kocher va assouplir sa verticalité et gagner en fluidité dans ses interventions.
2. Utiliser et intégrer des silences en fin de phrase
Nous conseillons à Isabelle Kocher de se donner du temps en fin de phrases par des pauses naturelles pour respirer plus amplement. Elle pourra ainsi rester en phase avec sa parole et accentuer naturellement certains mots pour engager l’attention.
3. Garder le contact visuel avec son public
En conservant une connexion visuelle avec son public, elle reste ancrée dans le moment présent. Elle crée alors un lien interactif qui est le vrai vecteur de la communication.
Et vous, comment faites-vous pour mener à bien vos résolutions en 2017 ?
Elisabeth Dancet pour drh-tv
Avec les vœux traditionnels du 1° janvier, viennent les bonnes résolutions. Avant cela j'aime bien faire un bilan de l'année écoulée tant sur le plan personnel que professionnel. L'année 2016 a été une année rock'n roll pour moi et pour beaucoup de personnes de mon entourage..
De ces soubresauts, de ces coups reçus et rendus j'ai tiré des enseignements uniques. Coucher sur le papier - ou taper sur le clavier - ces moments forts, ces rencontres, ces creux et ces bosses me font apprécier le chemin parcouru et l'évolution de conscience qui en découle. Nous créons la réalité jour après jour, avec nos croyances, nos pensées, nos rêves et nos actions. Je souhaite donc pour 2017 des moments petits et grands de joie, d'expansion et de créativité, de savoir saisir les opportunités même quand elles n'ont pas la forme que j'avais imaginé, de maintenir une intention claire, de cultiver l'amour et l'amitié, de poursuivre cette évolution.
Je me souhaite de voir la beauté chaque fois qu'elle se présente à moi, de vivre dans l'abondance, d'apprécier les échanges, le donner-recevoir qui est à la base de nos interactions. Je la souhaite douce et drôle, forte et humaine et que je me souvienne à chaque instant d'exprimer à haute voix ou dans le silence ma gratitude pour cette planète qui nous porte.
Et vous, comment la souhaitez-vous ?
Sur un terrain économique cette fois ci, le Women’s Forum s’est tenu à Deauville pour faire état du monde vu par les femmes de pouvoir. Un panel prestigieux d’intervenantes dont Isabelle Kocher CEO d’Engie, Christine Lagarde DG du FMI et.. Emmanuel Macron - déjà en campagne - qui a plaidé pour plus de femmes en politique et dans le monde économique. Lieu de rencontres de networking et de développement personnel et professionnel, le Women's Forum montre que les politiques évoluant vers la collaboration créent des opportunités économiques pour les femmes.Le genre féminin a le vent en poupe, alors mesdames exprimez-vous !
Notre atelier d'entraînement répond à un véritable besoin chez les femmes pour gagner en impact dans leur prise de parole, apprendre à pitcher, à gerer leur stress et à s'affirmer en déployant leurs capacités vocales. Notre méthode est basée sur des évaluations précises et ciblées des interventions de chaque participante.
La prochaine édition de l'atelier de formation "Femmes Oratrices : gagnez en impact" se déroule à Paris les 26 & 27 Janvier 2017. Cette formation est éligible à la formation continue. Elle peut être suivie d'un coaching personnalisé.
Pour vous inscrire : elisabeth.dancet@cortambert.comUn symbole fort
Tout a basculé le 8 Novembre. Contrairement aux annonces des sondages, les Etats-Unis n’ont pas élu une femme présidente des Etats-Unis d’Amérique : au-delà des opinions politiques, voter pour une femme est un symbole très fort. Il ne s’agit pas de voter pour sa communauté, comme on voterait pour un juif, un noir ou un hispanique. C’est beaucoup plus influent que cela : un véritable changement de paradigme. Les femmes sont la moitié de la population humaine dans tous les pays du monde ; quel que soit le régime politique, la couleur de peau ou la religion. Pendant des millénaires, les femmes ont été considérées comme des citoyennes de seconde zone partout sur la planète. Le patriarcat les a reléguées à la maison. Leur rôle était déterminé : assurer la descendance, s’occuper des enfants et du foyer. Les beaux principes égalitaires de la démocratie élaborés à Athènes ne concernaient pas les femmes. Celles-ci n’étaient pas citoyennes : une femme restait mineure toute sa vie, d’abord assujettie à son père puis à son mari. Il est plus que temps que les femmes prennent le pouvoir dans tous les domaines et notamment en politique puisque la politique impacte directement nos vies au quotidien. De nombreuses femmes ont quitté le parti républicain et ont voté pour Hillary Clinton. Jamais une élection n’a eu un tel différentiel dû au genre. Mais elles n’ont pas été assez nombreuses. Comme l’affirment certains chroniqueurs du parti républicain, les femmes américaines devraient avant tout se comporter comme de bonnes mères et de bonnes épouses. Un signe des temps ou un coup de braquet pour nous faire revenir en arrière ? Un retour vers le protectionnisme, plus de guerre, de corruption et de compromission ? Hillary a perdu car elle représentait les élites politiques dont le peuple ne veut plus. Le nouveau locataire de la Maison Blanche est-il un meilleur choix ? On peut en douter. Mais Hillary Clinton a ouvert un large champ aux femmes pour que celles-ci osent prendre le pouvoir et exercent des responsabilités dans tous les champs de la société humaine : politique, économique, spirituel, citoyen.
Nous serons alors peut être en mesure d’apporter plus d’équilibre et de solutions concrètes dans la gestion de nos sociétés humaines. Les urgences abondent. Il est plus que temps d’arrêter cette course folle vers l’armement, la guerre, le contrôle technologique des populations, la dégradation environnementale et la destruction de nos ressources. En espérant que les femmes soient solidaires pour mettent en œuvre des actions et des politiques respectueuses du vivant.
Quand on donne la vie, on a plus envie de la préserver.
Elisabeth Dancet pour drh-tv
Une peur partagée
Sous l’effet du trac, votre cerveau se met en mode DANGER et vous envoie un signal : face à un public, le message est clair « Fuis ! Ils sont trop nombreux ! » Cette peur s’accompagne d’un dialogue intérieur le plus souvent non maîtrisé. Le chef d’orchestre de cette peur irrationnelle est un saboteur, qui s’appelle votre juge intérieur.
Dans une autre partie de votre cerveau pourtant, se trouve votre sage intérieur qui sait que ces personnes sont là pour vous écouter et parce que votre message les intéresse.
Désamorcez votre juge intérieur
Comment désamorcer le juge intérieur qui sape votre confiance en vous ? D’abord en identifiant ses expressions : « oui tu n’as pas été à la hauteur ! » ou ce coup de poing qu’il vous envoie dans le ventre avec ce ton cynique : « je t’avais dit que tu allais te planter ». Puis stoppez son dialogue intérieur qui vous entraîne dans la spirale de l’autodépréciation. Le moine bouddhiste Mathieu Ricard affirme que suivre nos pensées négatives revient à enflammer un brin d’herbe sec à proximité d’une meule de foin ! En contrepartie nourrissez votre sage intérieur : célébrez vos succès petits et grands, donnez et échangez des signes de reconnaissance positifs et prenez des risques.
Les meilleurs s’entrainent
Plus vous pratiquez, meilleur vous devenez, comme … dans toutes les disciplines : la pratique d’un instrument, le sport, la danse, le chant ! Saisissez les opportunités de vous exprimer en petit comité, dans les occasions où le « danger » est circonstancié.
Il y a une dizaine d’années, je participe avec une équipe de consultants au séminaire des cadres dirigeants du Club Med. 200 top managers sont réunis pour valider la nouvelle stratégie de l’entreprise et nous animons les groupes de travail. En plénière, j’assiste à la présentation de Philippe Bourguignon, le PDG de l’époque. Il parle pendant près de ¾ d’heure, sans notes ni diapo. Il s’exprime d’un ton calme et posé, connaît très bien son dossier et captive l’attention de son auditoire. Impressionnée, je m’adresse au directeur de la communication :
- votre PDG, il est excellent en prise de parole !
- Oui. Mais il travaille ! Il s’entraîne avec un coach aux Etats Unis..
Encore une idée fausse à abandonner : « ça vient tout seul ! ». Les gens connus, dans la politique, le business, les médias s’entraînent. Mais le plus souvent, ils préfèrent rester discrets.
Entraînez-vous
Aujourd'hui j'ai prononcé une centaine de discours en Français et en Anglais. Je suis lauréate du concours de l'Ecole de l'Art oratoire 2014 et DTM[1] la plus haute distinction accordée par Toastmasters, association internationale de prise de parole en public.
Avec Birgitte Bourgois, coach vocal et chanteuse lyrique, nous avons conçu un atelier intensif et spécifique pour améliorer votre impact dans un environnement positif et qui vous soutient. Venez vous entraîner avec nous :
"Femmes Oratrices : gagnez en impact"
Atelier de formation les 6 et 7 Octobre prochains à Paris.
Renseignements et inscriptions : elisabeth.dancet@cortambert.com
Elisabeth Dancet pour drh-tv
[1] Distinguished Toastmasters
De l'importance du miroir
Son soutien est une aide précieuse au pilotage de sa vie professionnelle. La valeur travail est aujourd’hui bouleversée : les jeunes générations ne veulent plus être englouties corps et âme dans leur fonction, d'autres se retrouvent brutalement remis en cause au sein même de leur entreprise à la suite de fusions, rachats, externalisations..., le coaching permet de redécouvrir ses valeurs et de se recentrer sur ses besoins essentiels. Prendre le temps de s’interroger sur les objectifs que l'on poursuit dans sa vie et pourquoi. En fonction de ses besoins du moment, le client définit avec le coach un contrat sous forme d'un axe de travail sur lequel portent les entretiens. Du pilotage des ressources humaines aux choix stratégiques en passant par le management, la motivation des équipes ou l’évolution de carrière, l'interaction concerne aussi la place de la vie familiale et les aspirations personnelles de l'individu. La dimension spirituelle peut également être abordé lorsque le client le souhaite. En tant que coach, j’accompagne la personne dans sa multidimensionnalité. La mise à plat des besoins essentiels de l'individu, la clarification de ses objectifs et de ses priorités pour créer les futurs qu'il ou elle souhaite peut le conduire aussi à réfléchir sur le but de son existence. Certains consultants en outplacement, convaincus de l'efficacité de la méthode, encouragent ce type d'accompagnement. " Ce n'est pas lorsqu'on a perdu son poste qu'il faut rechercher le soutien d'un coach, c'est bien avant...", affirme l'une d'elles, conseil en gestion de carrière. Les spécialistes de stratégie s'accordent pour valider la démarche préventive plutôt que curative. Il vaut mieux anticiper un conflit, préparer une mutation : agir est alors plus facile et moins coûteux.
De la complexité des enjeux
Nous sommes confrontés à des problèmes d'envergure jamais atteinte dans le passé : pollution de l'environnement, sur-militarisation, manipulations génétiques, automatisation et digitalisation... nous allons devoir, personnellement et collectivement, changer notre vision du monde. Le développement de l'éthique et d’une conscience solidaire dans le milieu des affaires souligne la part de plus en plus grande que jouent les organisations dans cette transformation, par leur dimension citoyenne et sociale, en conduisant les leaders à une révision drastique de leurs valeurs et de leurs choix. En France, l’épargne solidaire représente 8,46 Milliards € en 2015, en hausse de 25,7%.[1] " C'est en parlant avec mon coach de mes valeurs que j'ai découvert le rôle citoyen de mon entreprise. Je ne m'en étais jamais préoccupé auparavant, par manque de temps. L'importance de ce rôle m'est soudain apparu..." raconte Serge B., chef d'une P.M.E. industrielle. Ce dirigeant a, depuis, créé une fondation qui organise et finance la formation à l’informatique et à Internet pour les jeunes de son quartier. Plus prosaïquement, Olivier T., directeur d'un syndicat professionnel nouvellement nommé à son poste, assure qu'il a été poussé, grâce au coaching, à organiser des entretiens et des réunions régulières avec le personnel, ce que ne faisait pas son prédécesseur.
Besoin de formation sur-mesure, accompagnement d'une prise de fonction, travail de fond sur les valeurs et les croyances en toute confidentialité, volonté d'accélérer son évolution... les raisons qui poussent au coaching abondent. Le travail avec un coach se déroule dans le cadre d’un contrat défini au préalable entre le manager, le coach et l’entreprise ou directement entre l’individu et le coach.
De l'écoute et du respect
Le coach est capable d'accueillir l'autre dans sa globalité, de l'accompagner dans un processus de maïeutique, de l'aider à exprimer ses potentiels et ses aspirations, dans une attitude de respect et en s'engageant sur la confidentialité des entretiens. Il échange avec un acteur économique, mais c'est avec l'homme ou la femme qu'il communique. Il n'apporte pas de "bonnes" réponses, il pose de bonnes questions. Le coach offre à celui ou celle qu'il a en face de lui la possibilité de questionner ses limites. En redonnant à l'être humain sa véritable dimension au sein de l'entreprise, le coaching amène le leader et son entreprise à passer de la survie en situation de changement à l'expérience du changement dans la performance.
C’est certainement ce dont notre époque a besoin : que nous passions de nos comportements de survie à notre nature profonde : celle de créateur et de créatrice.
Elisabeth Dancet pour drh-tv
Il y a 25 ans, les femmes étaient absentes des comités de direction et des conseils d’administration. Depuis, les femmes tracent leur chemin, mais les changements sont lents - trop lents. En 2016, le Conseil Exécutif du MEDEF compte 5 femmes sur 50 membres. Seulement 14% des entreprises en France sont dirigées par des femmes, d’après l’enquête menée par KPMG en 2014.
Alors qu’elles constituent 50% de la population, les femmes ne sont pas assez visibles. Elles s’expriment encore trop peu dans le business, les médias et la société civile. On a certes institué des quotas en politique, mais les médias font très peu appel à des femmes expertes dans leur métier ou leur sphère de compétences. D’après le Global Monitoring Project, les femmes ne représentent que 24% des personnes dont il est question dans les actualités (presse, radio et TV).
Après le franc succès rencontré par la conférence "Femmes Oratrices- Women' Speakers", qui a rassemblé près de 100 participantes le 30 Avril 2016 à la Maison des ESSEC, et pour contribuer activement à ce que les femmes donnent de la voix, Elisabeth Dancet, consultante et coach au sein de Cortambert Consultants, organise un atelier de formation intitulé "Femmes Oratrices : gagnez en impact", les 30 juin et 1er juillet 2016 à Paris.
Une expérience d’entraînement unique et efficace
Chaque participante vient avec un projet de communication important pour elle. Ce discours lui sert de matériau sur lequel travailler pendant l’atelier. L’atelier est co-animé par deux expertes dont les compétences sont complémentaires pour progresser sur le contenu et sur son impact :
Pour vous inscrire : elisabeth.dancet@cortambert.com
Retour sur les bancs de l’école pour réviser l’addition ? Ces chiffres sont plutôt le résultat de notre vision : organiser et animer une conférence pour que les femmes deviennent d’excellentes oratrices. 90 femmes et 3 hommes ont répondu oui à l’appel le 30 Avril dernier. Les 7 autres ont assisté à la conférence en ligne LIVE, une autre première dans l’utilisation de la technologie pour toucher un public à distance.
Leadership au féminin
Un programme riche et varié a boosté les participantes pour les entraîner sur la voie du succès. Pascale Roque, Directrice Générale de B&B France et ancienne ESSEC, a lancé la conférence en témoignant de son expérience du leadership. « Les qualités de leader sont pour moi les mêmes pour les femmes et pour les hommes» affirme Pascale, « savoir entraîner les équipes notamment en situation de changement, parce qu’on leur a expliqué les enjeux et parce qu’elles font confiance. » « Mais les femmes ont le syndrome de la bonne élève » poursuit Pascale, « je leur conseille d’oser s’exposer et de risquer l’échec, on s’en relève et on apprend plus vite ! ».
Les discours préparés qui ont suivi s’inspirent de la méthode Toastmasters[1], association spécialisée dans la prise de parole en public. Alicia Berberich a démontré la persévérance nécessaire pour lancer une idée et la convertir en entreprise à succès en nous racontant l’histoire de Sara Blakely. Tout en faisant du porte-à-porte pour vendre des fax, Sara a mis au point un modèle de panty sur mesure et qui affine la silhouette. Après bien des challenges, elle a fait breveté son modèle et a créé l’entreprise Spanx, aujourd’hui valorisée à plus d’un milliard de $. Juliet Meere nous a enchanté en mimant les attitudes corporelles des mâles du royaume animal, toujours prêts à déployer leurs atours, alors que les femelles observent passivement leur jeu. Y aurait-il là un certain atavisme ? Quant à Alice Baley, elle a décliné les 3 couleurs du drapeau français pour mettre en lumière ce qu’apporte la prise de risque dans l’évolution professionnelle et la passion nécessaire pour devenir entrepreneure. Emmanuelle Krebs a évoqué les différences générationnelles qui se côtoient dans l’entreprise en créant des collisions de valeurs et de comportements. Pour communiquer avec les générations Y et Z, elle conseille d’adopter leur modèle du monde et notamment leur tendance à tout négocier.
Gagner en impact
Au cours de son atelier voix, Birgitte Bourgois a montré aux participantes comment adopter la bonne posture pour mieux respirer et projeter sa voix au fond de la salle sans se fatiguer. Se tenir « dans le dos » est la posture qu’adoptent les chanteurs d’opéra pour exprimer leur registre vocal ; cette tenue du corps est très utile à l’oratrice pour affirmer son message en lui donnant de l’ampleur.
Elisabeth Dancet a parlé de trois enseignements pour gagner en estime de soi dans la prise de parole. La maîtrise de notre juge intérieur qui sabote nos initiatives : en repérant sa façon de s’exprimer, il est plus facile de stopper la spirale de l’autodépréciation. Célébrer nos succès petits et grands, exprimer notre gratitude sont des pratiques qui affermissent notre sage intérieur. Colleen Shaughnessy-Larsson nous a donné des astuces pour évaluer un discours, selon la pratique de Toastmasters. Elle a expliqué la méthode CRC qui aide l’orateur à progresser : Commenter – Recommander – Complimenter.
Trouver et cultiver notre style, pratiquer régulièrement dans un environnement positif et qui nous soutient renforce la confiance en soi et la capacité de devenir une excellente oratrice !
Elisabeth Dancet pour drh-tv
Estime de soi
Thème très étudié dans les universités américaines depuis 20 ans, qu’entend-on par estime de soi ? Elle concerne l’évaluation subjective que fait une personne de sa propre valeur et pose les fondations de la confiance en soi. L’estime de soi diffère de la survalorisation égotique qui va de pair avec le besoin de déprécier les autres pour se placer en position de supériorité. Au contraire, une bonne estime de soi favorise l’ouverture aux autres et l’accès à des ressources précieuses en cas de conflit ou de challenge à relever. Faire grandir l’estime de soi suppose de débusquer nos saboteurs intérieurs et d’apprendre à les maîtriser. Le juge, la victime, le critique intérieur en font partie. Formés très tôt dans l’enfance et au cours de l’éducation, ces programmes sont des réflexes de survie qui nous ont permis de gérer des situations difficiles ou dangereuses. Mais plus tard à l’âge adulte, ils perdurent et sabotent nos initiatives en nous empêchant d’accéder à notre potentiel.
Comment la faire grandir
.. en débusquant nos saboteurs intérieurs. Une fois vos saboteurs identifiés, il est plus facile de les arrêter en route. Ce sont des mécanismes de survie. Lorsque vous vous dites : « voilà mon autocritique qui revient en force avec ses arguments - toujours les mêmes… »et arrêtez de l'écouter, vous coupez ses effets destructeurs. En même temps à vous de faire grandir le sage intérieur, qui sait ce qui est bon pour vous, veut votre bonheur, est créatif et voit des opportunités dans chaque situation. Exercez-vous et sollicitez votre sage intérieur chaque fois que possible. Vous pouvez lui donner un nom et l’appeler à la rescousse chaque fois que vous en avez besoin. Ces deux stratégies s’adressent à la dimension psychologique de l’estime de soi.
Pratiquer pour avoir des résultats
Les travaux en psychologie cognitive sont enrichis par l’apport des neurosciences. En effet, ces saboteurs intérieurs ne sont pas que des mécanismes psychologiques acquis dans l’enfance, ils s’activent dans des zones spécifiques de notre cerveau : le tronc cérébral, le cerveau limbique et une partie du cerveau gauche, alors que le sage intérieur s’active dans le néocortex et une partie du cerveau droit. D’une part, ces zones nous donnent accès à notre créativité, nous aident à faire les choix justes, elles nous apportent aussi de la joie et du bonheur. Il s’agit donc de les muscler pour qu’elles s’activent de plus en plus souvent et facilement. La pratique régulière de la méditation est un des outils les plus efficaces pour cela. Les recherches le prouvent aujourd’hui amplement. Pour ceux qui ont du mal à pratiquer la méditation régulièrement, Shirzad Chamine, auteur du livre Positive Intelligence[1], conseille de solliciter plusieurs fois par jour toutes nos perceptions : regarder un paysage avec toute son attention, goûter avec tous ses sens ce que nous sommes en train de manger, se concentrer sur le souffle et écouter sa respiration... Comme dans le sport ou l’exercice d’une discipline artistique, c’est la pratique régulière de ces exercices qui donne des résultats et renforce l’estime de soi.
Elisabeth Dancet pour drh-tv
Elisabeth Dancet pour drh-tv
[1] 2015 Edelman Trust Barometer
Transparence ou surveillance ?
Cette société de la transparence est déjà bien installée, des millions utilisent au quotidien les médias sociaux pour partager et peu de voix s’élèvent pour questionner l’impact de cette accumulation de données publiques et privées. Il serait pourtant plus approprié de parler de société de surveillance. Les logiciels de reconnaissance faciale sont désormais accessibles via un smartphone. En chaussant des lunettes intelligentes[1], vous pouvez reconnaître immédiatement une personne dans la rue et obtenir en direct quantité d’informations la concernant. Ces logiciels proviennent de la police et des renseignements. Ils ont été développés pour traquer les criminels. Une société de surveillance annonce-t-elle une démocratie pacifique et heureuse ? Rien n’est moins sûr quand nous connaissons les challenges actuels, en premier lieu la préservation de notre environnement et les mutations économiques et politiques profondes à entreprendre pour y faire face et qui ne font pas le jeu des multinationales.
L’autre versant de l’utilisation de ces données est-il plus glorieux ? Ces multitudes de données croisées sont revendues à des entreprises à des fins commerciales. Certaines veulent évaluer précisément le risque client, d’autres vous vendre encore plus de ce que vous aimez… Mais les autorités, comme la NSA par exemple, sont également avides d’accumuler et d’utiliser ces données. Avec les révélations d’Edgar Snowden, vous avez encore en mémoire l’espionnage des chefs d’état européens[2] et de leurs concitoyens par la NSA. Ces modes de collecte permettent de s’assurer que votre comportement est conforme : un pas de plus vers un monde orwellien où un totalitarisme soft s’installe sur fond de terrorisme en s’assurant que chacun - face à un écran virtuel - a des comportements adéquats et continue de consommer. La gratuité est un leurre, les moyens technologiques sont en place pour contrôler la population. La promesse initiale des fondateurs de Google de ne jamais faire de publicité sonne comme un paradoxe avéré : aujourd’hui la publicité ciblée est la principale source des revenus de ce géant qui chaque jour s’invite dans les entreprises, les institutions, les gouvernements et les foyers. Est-il démocratiquement légitime que quelques entreprises privées américaines accumulent des données très précises et actualisées sur chaque citoyen ? Pour protéger leurs systèmes politiques et s’affranchir des Etats-Unis, la Chine et la Russie ont développé leurs propres moteurs de recherche; l’Europe quant à elle, semble avoir capitulé.
Résumons : nous avons un service de qualité gratuit et en contrepartie, nous donnons à chaque connexion des informations intelligibles à des sociétés privées. Les conditions générales sont si longues que peu prennent le temps de les lire, et les rares lecteurs finissent par signer. Facebook ne s’embarrasse même pas de vous faire accepter quoique ce soit, du moment que vous êtes sur le réseau, vous donnez votre profil, vos échanges, commentaires, photos etc… A la conquête du marché mondial, Facebook propose Internet gratuitement sur les smartphones en Afrique[3]. Il acquiert ainsi l’ensemble des échanges des habitants de ce continent prometteur.
Préserver la démocratie
L’échange est-il fair-play ? Il semble plutôt qu’il y ait certains bugs dans l’équation, notamment dans la réciprocité. Google, Facebook et leurs alter ego sont les champions pour éviter de payer des impôts[4] dans tous les pays où ils sont installés : rien ne doit revenir à l’Etat ! Eloi Laurent, économiste et auteur de « nos mythologies économiques », enseigne à Stanford en Californie. Alors que la Silicon Valley, paradis des entreprises du numérique, est née grâce à des fonds publics, Eloi Laurent affirme que le mythe du néolibéralisme est enkysté dans les esprits : de moins en moins d’Etat, et chacun pour soi. Chaque citoyen doit devenir entrepreneur. Résultat : en Californie, les routes sont dans un état de plus en plus lamentable avec des voitures qui circulent dessus de plus en plus luxueuses ! L’autre paradoxe qui gangrène notre société de l’information concerne la marchandisation de l’économie. La numérisation facilite la commercialisation de toute la société : soins à distance, cours en ligne, démarches administratives, tous les secteurs sont impactés. Or la santé, l’éducation, la culture doivent-elles devenir des marchandises comme les autres ? En Europe, les secteurs non marchands représentent entre 17 et 23% de la valeur ajoutée créée[5]. Etes-vous d’accord pour privatiser ces services ?
Plutôt que de se donner ainsi corps et âme à une technologie détenue par quelques-uns, il est grand temps de lancer un véritable débat démocratique pour savoir si nous serons les esclaves ou les maîtres de la civilisation de l’information. Certaines voix proposent d’autres modèles de développement et méritent d’être entendues. Shoshana Zuboff[6] en fait partie. Membre de la faculté de Harvard Business School, elle étudie la montée d’un capitalisme de surveillance. D’après ses recherches, les protections de la vie privée sont bafouées, l’extraction abusive et l’accumulation de données privées sont aux mains de Big Other : Google, Facebook et consorts. Ces entreprises sont indifférentes aux populations devenues des cibles dont il faut extraire des données. La dimension sociale n’a plus aucun intérêt et la démocratie constitue un danger pour continuer de générer des revenus. C’est une Américaine qui le dit.
Elisabeth Dancet pour drh-tv
[1] http://www.arte.tv/guide/fr/062446-000-A/ils-savent-tout-de-nous
[2] http://www.theguardian.com/us-news/2015/jul/08/nsa-tapped-german-chancellery-decades-wikileaks-claims-merkel
[3] http://kulturegeek.fr/news-69489/facebook-proposer-gratuitement-internet-afrique-satellites
[4] http://www.challenges.fr/high-tech/20160219.REU9090/google-a-fait-transiter-10-7-milliards-d-euros-par-les-pays-bas.html
[5]http://www.afep.com/uploads/medias/documents/
[6] http://www.shoshanazuboff.com/new/about/
Un mythe qui en prend un coup
Les employés de Goggle, Facebook, Apple et consorts peuvent passer leur journée dans des fauteuils poire les yeux et les doigts rivés sur leur ordinateur portable ; ils bénéficient de repas gratuits et bios, vont faire du sport quand l'envie les en prend et passent autant de temps qu'ils veulent en vacances. Et pourtant…
.. la réalité est un peu moins glamour. Bien sûr, les ingénieurs et programmeurs les plus brillants font l'objet de chasse aux talents et de foire d'empoigne entre les employeurs, faisant ainsi grimper les enchères. Car ces professions sont bien rémunérées, avec des salaires moyens de 150 000 $ par an pour un ingénieur logiciel, assorti de bonus et de stock options. En 2012 par exemple, Facebook a payé 1 milliard de dollars pour acheter Instagram - une société sans revenus - , autrement dit… 13 employés !
Mais qu'en est-il de tous les autres : ingénieurs, programmeurs, techniciens et créateurs de sites et d’applications qui ne sont pas tous en haut de l'échelle, mais d'honnêtes professionnels dans leur spécialité ?
Retrouver du sens
L’étude menée par TinyPulse porte sur 5 000 employés de la sphère technique. Seulement 19% d'entre eux reconnaissent être heureux dans leur travail ! D’oû vient ce malaise : manque de plan de carrière et de perspective de développement pour 69% d’entre eux. Près de 75% des ingénieurs et techniciens du panel ne se sentent pas soutenus par leur entreprise ni par leur hiérarchie ; ils ne comprennent pas non plus la vision de leur entreprise. Les salaires attractifs de ces professions ne suffisent pas à donner du sens à leur contribution. Serait-ce aussi que ces professionnels qui passent leur vie derrière des écrans dans un monde virtuel et investissent peu la sphère relationnelle ressentent un sentiment de vide une fois qu’ils lâchent leur machine ?
Les coaches et accompagnants ont de l’avenir pour aider ces professionnels à re-trouver le bonheur là où il se trouve. Serait-ce que nous nous dirigeons à toute vitesse et sans vision dans une impasse, co-créateurs d’un monde virtuel déconnecté de la réalité ? Le sentiment de plénitude et d’accomplissement se trouve-t-il dans les jeux vidéos, la programmation d’applications, l’aspiration et le traitement de données de plus en plus volumineuses, ou plutôt dans la vie réelle ? Renouer un contact de qualité avec ses pairs et ses proches, se reconnecter régulièrement avec la nature sans laquelle nous ne pouvons survivre, retrouver le plaisir de contribuer à un projet qui ait du sens à une période cruciale de notre évolution, créer ensemble, construire avec ses mains…
Et vous, qu’est-ce qui vous rend heureux dans votre travail ?
Elisabeth Dancet pour drh-tv
[1] http://www.economist.com/news/business/21688390-glamorous-tech-startups-can-be-brutal-places-workers-other-side-paradise
4 raisons pour manager la web-réputation de votre entreprise
Si vous êtes une entreprise B to C, vous avez déjà intégré l’usage de ces médias dans votre communication, mais la présence en ligne n’est que la première étape du processus pour vraiment tirer parti de la puissance des réseaux. Les entreprises B to B sont elles aussi concernées : en appuyant sur le starter en 2016, vous prenez une longueur d’avance sur vos concurrents. La stratégie marque employeur dépend de votre taille et de votre marché. Que vous soyez un groupe international ou une PME, voici au moins 4 bonnes raisons pour prendre en main votre marque employeur en 2016 :
Recruter les profils dont vous avez besoin. L’accès à des compétences techniques et relationnelles en ligne s’est considérablement enrichi grâce aux réseaux professionnels Linked’In ou Viadeo, devenus incontournables. Pour mémoire, le coût d’un recrutement raté d’un cadre est estimé selon diverses sources[1] autour de 40 000 € !
Fidéliser les talents qui sont au cœur de votre entreprise. Celles et ceux qui exercent des métiers clés dans votre entreprise peuvent devenir vos meilleurs contributeurs sur les réseaux. Vous pouvez en faire des ambassadeurs de votre marque. Les entreprises aussi ont un profil sur Linked’In ou Viadeo. Si la page est statique et que le seul commentaire est un commentaire négatif laissé par un employé anonyme, imaginez l’impact sur les candidats potentiels et… sur vos clients (le cas est réel et plus fréquent qu’on imagine).
Votre présence sur les médias sociaux conforte votre image en plus de votre site. Depuis 2013, la recherche en ligne est devenue la première source de renseignements, loin devant la presse et la TV[2]. C’est vrai aussi pour votre entreprise. Les médias sociaux sont un savoureux mélange de news, de potins et d’informations dans lequel il faut apprendre à vous insérer en trouvant le ton qui convient à votre marque.
Si votre entreprise est active sur les réseaux, elle a à disposition un potentiel important pour communiquer et faire connaître ses projets, produits et services. Non seulement vous dynamisez votre image digitale, mais vous créez du buzz auprès de communautés dont les frontières sont devenues poreuses : salariés, clients et prospects échangent, relaient et démultiplient l’information. En nourrissant vos abonnés et autres « followers » d’actualités pertinentes, vous encouragez la viralité et démultipliez les canaux de marketing et de vente pour développer votre chiffre d’affaires.
L'absence a un coût
Si vous ne vous préoccupez pas de votre marque en ligne, d’autres le feront pour vous – et pas forcément dans le sens que vous souhaitez ! Il y a quelques mois, j’ai rencontré le DRH d’une grande entreprise leader du numérique en France qui m’a dit : « nous n’avons pas peur de Glassdoor ». Je n’ai pas épilogué, simplement le constat est là. Fondé aux USA en 2008, Glasdoor est un site qui permet aux employés et ex-employés de noter et de faire des commentaires sur leur employeur et son management. Désormais implanté dans une douzaine de pays dont la France, Glassdoor vient de classer les entreprises françaises où il fait bon travailler en 2015, à partir d’un algorithme traitant tous les commentaires collectés. Sanofi arrive en tête du classement, et l’entreprise du numérique ne fait pas partie des 10 premiers. Lorsqu’on est un employeur leader de son secteur qui recrute régulièrement ingénieurs, techniciens et spécialistes du numérique, peut-on ignorer l’évidence ?
Dans un prochain article, nous verrons comment s’y prendre concrètement pour développer votre marque employeur et renforcer votre présence en ligne.
Elisabeth Dancet pour drh-tv
Le stress face aux changements majeurs de la société
Notre société continue de se transformer à un rythme effréné. Par la robotisation, l’automatisation des tâches, la mise en réseau et la numérisation de plus en plus de métiers, le futur s’annonce de moins en moins créateur d’emplois. Erik Brynjolfsson, professeur au MIT et son co-auteur Andrew McAfee, n’hésitent pas à prédire un futur aux mains des machines[1], où la technologie, non seulement détruit de nombreux jobs, mais contribue à la stagnation des revenus et aux inégalités. La situation préoccupante de l'emploi dans notre pays confirme effectivement que les inégalités se creusent. Les emplois de fonctionnaires donnent à ceux-ci une valeur ajoutée marginale de plus en plus forte en matière de sécurité et de retraite. Même quand ces emplois ne sont plus justifiés. Dans le secteur privé, la création d’emplois est freinée par une conjoncture économique atone et des conditions d’embauches trop contraignantes. Les gouvernements successifs ont bien encouragé la création d’entreprise. Outre le fait qu’il faut accepter de ne pas se rémunérer pendant 2 ou 3 ans, ces entrepreneurs doivent bien souvent passer le palier de 3 à 5 ans d’existence de leur entreprise pour pouvoir embaucher. Notre société semble plutôt décidée à maintenir le statu quo, à conserver le plus longtemps possible les avantages acquis - petits et grands - . D’où l’attitude cynique d’une partie des jeunes démarrant leur vie professionnelle.
Plutôt que de parler de bonheur au travail, revenons à la notion essentielle de contribution : nous avons besoin de trouver un sens à notre travail, que celui-ci apporte une contribution à la société. Les recherches en sciences humaines aboutissent à des facteurs constants qui concourent à se sentir heureux au travail : reconnaissance pour sa contribution, travail en équipe, qualité relationnelle. Les positions extrêmes sont facteurs de stress : occuper un poste qui n’a pas de raison d’être, faire le travail de 3 personnes suite à une réduction d’effectif ou se retrouver trop longtemps au chômage : dans notre pays, des millions d'actifs sont aujourd’hui concernés par ces situations.
Bonheur au travail : de quoi parle-t-on ?
Vouloir convertir la gestion des risques psychosociaux en bonheur au travail est un tour de passe-passe sémantique : revenons de préférence à ces fondamentaux que sont le sens et la contribution. Sans oublier qu’être heureux au travail est un concept occidental, qui ferait sourire plus d’un asiatique (au mieux) et ne fait pas partie des préoccupations de centaines de millions de travailleurs des pays en développement.
En Europe, certains chefs d’entreprise convaincus et habités par des valeurs ont effectivement fait du bonheur au travail une de leurs clés de la réussite. Ils ont remanié des modèles d’organisations dépassés basés sur la division des tâches et le contrôle. La suppression des hiérarchies intermédiaires et l’autonomie des employés qui participent directement aux décisions opérationnelles conduisent à un accroissement de la productivité et à de meilleurs résultats. Le documentaire bonheur au travail[2] diffusé sur Arte montre que ces r-évolutions sont possibles avec des cas concrets. Et ce dans des secteurs aussi différents que le secteur public (en Belgique), les PME ou les grandes entreprises.
Après tout d’après un sondage récent[3], plus des deux tiers des Français se déclarent heureux dans leur travail.
Le bonheur est déjà là ?
Elisabeth Dancet pour drh-tv
Planter des arbres est primordial :
Mais planter un arbre n’est pas seulement une action écologique positive pour vous et pour la planète. Cela peut aider à restaurer l'espoir. Il y a 9 ans, j’ai perdu mon meilleur ami Dominic, mort de leucémie à l'âge de 39 ans. J’étais dévastée par le chagrin et la tristesse. Quand j’ai appris sa mort à un autre ami Claude, celui-ci m'a invité à venir chez lui pour prier avec lui et sa femme pour l'âme de Dominic. Un week-end, je me suis rendue dans leur maison en banlieue parisienne ; quand je suis arrivée, Claude était en train de planter un petit cerisier dans son jardin. Le seul fait de voir cet arbre planté en ce jour si particulier pour moi a allégé mon chagrin. La dernière fois que je leur ai rendu visite, le cerisier avait poussé, il était en bonne santé et portait des cerises ! J’ai goûté ses fruits : les cerises étaient juteuses et sucrées. En revoyant cet arbre des années plus tard, vigoureux, en bonne santé et couvert de fruits, je me suis sentie sereine. Planter un arbre peut donner ou redonner de l'espoir.
Si vous avez vu le film Le Seigneur des Anneaux, vous vous souvenez de Sylvebarbe, le plus ancien des Ents, les arbres qui marchent. Avant de partir en guerre contre Saroumane - le magicien noir, il dit : « Saroumane a un esprit de métal. Il ne se soucie plus des êtres vivants ".
NOUS SI : c’est pour cela que nous plantons des arbres!
Planter des arbres est comme construire un pont vivant vers un avenir positif et une planète saine.
Il y a quelque temps, j’ai participé à un programme de plantation d'arbres dans le sud-est de la France. Nous étions au milieu d'un parc régional, un matin frisquet en Novembre. La fin de l'automne est généralement la saison pour planter des arbres. Nous étions tout un groupe de personnes, y compris des familles avec enfants. Nous avons travaillé par paires, et chaque paire a dû creuser un trou dans le sol avec une pelle pour chaque arbre et croyez-moi, creuser dans un sol froid et dur est un effort physique! Nous avons planté 40 de nos petits chênes, et je me souviens d'un garçon à côté de moi - il devait avoir 7 ans - Il regardait ce petit arbre qu'il venait de planter et il a dit - perplexe -:
- Ho! J’arrive pas à croire qu’il va grandir autant ! et j’ai ajouté :
- Oui! Et il sera encore là longtemps après que nous aurons disparu !
Planter en ligne
Maintenant, je sais ce que vous allez me dire: j’aime votre idée de planter un arbre, mais que puis-je faire? Je vis dans une grande ville, comment puis-je planter un arbre alors que j’habite en ville, dans un appartement ?
Vous pouvez contribuer à la reforestation et planter en ligne : il existe de nombreux sites pour participer à la reforestation, partout dans le monde. En voici deux que je trouve remarquables : Plant for the Planet est un un mouvement initié par des enfants en Europe. Tout a commencé une école en Allemagne. Un jeune garçon de 9 ans, Felix Finkbeiner, a découvert l'histoire de Wangari Maathai, cette femme kenyane lauréate du Prix Nobel de la Paix 2004. Militante écologiste, elle a été récompensée pour son travail pour le développement durable. Surnommée « la femme des arbres » - tree woman - grâce à son mouvement « la Ceinture Verte », elle a contribué à replanter plus de 30 millions d’arbres à travers l'Afrique. Felix, inspiré par le travail de cette pionnière, a démarré son mouvement, et avec l’aide l’UNESCO, il a rassemblé des enfants de tous les pays, pour planter 1 million d'arbres dans chaque pays de la terre.
Le site Reforestaction est consacré à la reforestation et œuvre en France, au Sénégal, en Inde, au Pérou, en Equateur et au Guatemala. Cette entreprise sociale créée en 2010 par un Français Stéphane Allaire, plante jusqu'à 100 000 arbres par an de manière participative, pour le compte d’entreprises et de particuliers. En plantant un arbre avec Reforest'Action, vous agissez pour limiter le changement climatique, préserver la biodiversité, et améliorer les conditions de vie de populations en difficulté, pour vous-même, les autres et les générations futures...
Avec ces projets, vous pouvez tout faire en ligne: vous choisissez votre arbre, la région ou le pays où vous souhaitez qu'il soit planté, l'arbre est planté pour vous, et votre nom est attaché à l'arbre. Ou vous pouvez aussi choisir de le faire en groupe et planter une parcelle d'arbres en famille ou entre amis!
Alors, vous voilà prêts à planter un arbre ?
Elisabeth Dancet pour drh-tv
- Alors et vous, l’écologie vous en faîtes votre affaire?
Elisabeth Dancet pour drh-tv
[1] http://www.clubofrome.org/?p=326
[2] http://www.globalresearch.ca/shale-gas-hydraulic-fracking-poisoned-water-inducing-earthquakes/30678
[3] http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=193544.html
[4] http://www.wwf.fr/vous_informer/rapports_pdf_a_telecharger/?3420/rapport-planete-vivante-2014
[5] Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et Sciences Cognitives
[6] Blessed Unrest by Paul Hawken
Car face à tous les défis que nous avons à relever collectivement et rapidement, l’innovation sociale nous paraît autrement urgente pour créer ensemble ce nouveau paradigme : les initiatives multiples qui germent via Internet sont-elles les prémisses de ce renouveau, comme autant d’énergies qui se rassemblent, collaborent et inventent ensemble ?
Défis du climat
Certains veulent continuer d’ignorer la réalité des changements climatiques, alors que ceux-ci sont significatifs sur toute la planète. Plus marqués dans certaines zones, notamment dans les pays du Sud, ils affectent tout le vivant. La France se prépare à accueillir la conférence des parties de l’ONU en Décembre prochain – la COP21, et les événements préparatoires se multiplient. On ne parle plus de changement mais de solutions possibles pour en diminuer l’impact et nous adapter. Lors de la conférence scientifique internationale[1] qui vient de se dérouler à Paris, près de 2 000 spécialistes et participants se sont retrouvés pour faire état des impacts des changements climatiques et présenter des solutions pour relever les enjeux qui en découlent. De la fonte accélérée de l’Arctique à la vulnérabilité croissante des écosystèmes et des océans en passant par les défis de la transition énergétique, les impacts sur la santé humaine et les modes de vie, la nécessaire adaptation et préservation du vivant, les enjeux abondent sur tous les fronts.
Les limites de l’approche scientifique
On a voulu réduire le changement climatique à un chiffre : ne pas dépasser 2°C d’élévation de température sur l’ensemble de la surface du globe. Le message a le mérite d’être simple, facile à communiquer pour les politiques et à entendre pour le peuple. Mais derrière cette limite - qu'on ne tiendra pas - se cache une complexité qui nécessite une convergence multidimensionnelle de processus et d’actions pour atténuer les effets de ces mutations. Que les scientifiques analysent et mettent en oeuvre les outils pour surveiller ces changements est important. Mais en aucun cas suffisant. Pour reprendre un tweet publié pendant la conférence : de l’orgueil à l’humilité, les limites de manager les changements climatiques au travers de la lentille scientifique. Certains intervenants ont montré une réelle convergence sur la nécessité des innovations et transformations sociales, encore plus essentielles que les innovations technologiques. Apprendre en faisant, expérimenter, accompagner des destructions créatives, construire des alliances : autant de propos partagés par les intervenants, démontrant le besoin d’impliquer un maximum d’acteurs pour relever ensemble ces défis. Il faut atteindre le plus rapidement possible ce point de rupture où le peuple devient leader de ces changements. C’est en combinant les approches top-down et bottom-up que les transformations efficaces seront testées et mises en œuvre. Aux politiques aussi de se transformer et de s’adapter pour agir comme régulateurs et faire en sorte que ces initiatives se développent et se propagent.
Communiquer pour que chacun s’approprie l’enjeu
Les efforts à mener pour sensibiliser le peuple à ces défis sont colossaux. Mais chacun d’entre nous est concerné. Toutes les initiatives de la société civile sont à relayer, à partager et à déployer pour qu’elles sèment à leur tour. En cela la nature nous montre la voie : à chaque cycle, elle produit des millions de graines qu’elle diffuse à profusion. Certaines se perdent, d’autres s’enfouissent pour renaître plus tard, d’autres encore donnent naissance à des plantes et des arbres, du moment qu’on en prend soin. Il n’y a pas de petit effort, il n’y a que des êtres humains vivants sur une planète finie, chacun a intérêt à en prendre soin pour la maintenir vivante et en bonne santé.
Défi climatique, c’est votre affaire !
Elisabeth Dancet pour drh-tv
Compétition..
La compétition est la règle dans de nombreux domaines de la société humaine :
- les relations commerciales : remporter des parts de marché, faire du dumping, écraser ou racheter son concurrent
- le sport : gagner une compétition, un match, une course
- les relations politiques et géopolitiques : gagner une élection, mettre la main sur des ressources minières, pétrolières, alimentaires, conquérir ou s’approprier des marchés…
La compétition pousse les acteurs, qu’ils soient entrepreneurs, sportifs ou politiciens, à se surpasser : faire mieux, plus vite, plus loin, plus fort. Le succès du football et des jeux olympiques démontre combien les humains sont attachés à ces mises en scène et aux émotions fortes qu’elles suscitent. Nous sommes tellement saturés de ce mode relationnel que la télé réalité s’en est emparé en le déclinant jusqu’à l'absurde via toutes sortes de concours : la plus belle, le meilleur chanteur, le meilleur pâtissier en passant par des mise en concurrence d’équipes réalisant des exploits ou utilisant le mensonge et la manipulation pour gagner… Mais la compétition a des revers : le succès de l’un signifie l’échec de l’autre, dans le mode « compétition », réussir quelque chose se fait aux dépens des autres, tout comme s’approprier des ressources se fait au profit des prédateurs les plus féroces, aux dépens des plus faibles et de nos écosystèmes.
Collaborer
Qu’en est-il de la collaboration ? La collaboration est aussi naturelle aux êtres humains que la compétition, même si elle n’est pas autant valorisée, loin s’en faut. Nous collaborons dans nos familles, avec nos amis, au sein de la sphère associative très développée dans notre pays. La numérisation et Internet impulsent là aussi des transformations majeures. Le partage et la gratuité bousculent des secteurs entiers d’activité qui doivent se réorganiser : de la musique au cinéma, en passant par le journalisme, la radio, la recherche et l’innovation[1]. Et nous n’avons vu que les prémisses de cette révolution. Le cas Uber[2] est exemplaire : il remet en cause l’activité des uns - les chauffeurs de taxi dont c’est le gagne-pain, pour mutualiser des besoins : se déplacer pour les uns, rentabiliser les déplacements pour les autres. Les professions réglementées et protégées ont du souci à se faire, nos fonctionnaires aussi ! Car cette révolution nous montre qu’il est possible de collaborer dans des échanges win-win, du moment que certains ne sont pas en position dominante (Google par exemple !) ou protégés par des statuts obsolètes, des rentes injustifiées, accordées par des lois datant d’une autre époque.
Innover comme l'open source
Le logiciel libre a été en cela pionnier : une révolution numérique qui n’a pas versé de sang, a mis à disposition de tous sans brevets ni royalties des milliards de lignes de code dont nous profitons au quotidien en oubliant bien vite que ces logiciels nous permettent de naviguer, de partager, de nous informer et de nous enrichir via le web, tout cela gracieusement.
La première fonction d’Internet est la recherche d’informations. Qui aurait pu prévoir Wikipedia, la première encyclopédie du monde ? Avec plus de cent mille contributeurs à travers le monde, elle est visitée chaque mois par près de 480 millions de visiteurs et propose plus de 29 millions d'articles dans plus de 280 langues.[3].
Les politiciens de tous bords auraient tout intérêt à prendre en compte cette révolution, elle est tellement globale et protéiforme que rien ne l’arrêtera. Ces modalités de partage et d’échanges constituent certainement les prémisses de relations coopératives au sein de sociétés humaines à un niveau plus élevé de complexité, indispensables pour notre survie, et où les politiciens n’auront plus qu’un rôle mineur à jouer.
Reste à savoir si ces transformations seront assez rapides pour éviter l’hécatombe et la disparition de nos écosystèmes.
Notre futur sera collaboratif… ou ne sera pas.
Elisabeth Dancet pour drh-tv
Les limites de la croissance
C'était il y a 43 ans, avec la publication d'un livre qui a fait date : "Halte à la croissance ?". Pour la première fois, des scientifiques, économistes et hommes d'affaires réunis en thinktank lancent un cri d'alarme sur un avenir incertain si nous continuons cette folle équipée d'une croissance à tout prix dans un monde fini. Depuis, les actions citoyennes se sont multipliées, provoquant des prises de conscience et touchant progressivement une population de plus en plus large : Greenpeace œuvre pour la préservation de l'environnement, WWF pour la protection de la nature et de la biodiversité, Sea Sheperd pour la protection des océans, de la faune et de la flore marine. Sous l'égide de l'ONU, les conférences internationales aussi se sont multipliées, mais sans donner les effets escomptés.
Le rythme s'accélère
Force est de constater que non le rythme ne s'est pas ralenti, au contraire : les accords ne vont pas assez loin, pas assez vite, ou encore ne sont pas respectés. La conférence sur la Terre à Rio en 1992 a été un échec en ce qui concerne la déforestation : les acteurs ne sont pas arrivés à conclure un accord pour arrêter la déforestation. Là encore on doit à la société civile d'avoir réagi et agi plus rapidement en créant un label. Dès 1993, le FSC[1] est créé : une association mondiale qui s'assure que la production de bois respecte les procédures censées garantir une gestion des forêts écologique et durable. Aujourd'hui actif dans 80 pays, tous producteurs de forêts, le FSC est devenu un label environnemental, au même titre que le label AB pour les produits biologiques.
L'Europe a pris le leadership en mettant progressivement en œuvre la législation nécessaire pour organiser la transition énergétique et limiter les impacts sur le climat. Mais les habitudes sont longues à changer, les lobbies et les privilégiés - petits et grands - s'accrochent. Ni les grandes puissances comme les USA et la Chine, ni les producteurs d'énergie fossiles ne jouent le jeu, trop avides de continuer de tirer des revenus et des profits gigantesques de ces énergies. Comme l'a affirmé Milton Friedman, économiste libéral fondateur de l'école de Chicago, prix Nobel d'économie en 1976 : " le moteur de nos sociétés humaines, c'est l'avidité". Est-ce vrai de l'ensemble de la communauté humaine ou s'agit-il de l'avidité que quelques-uns aspirant l'énergie du plus grand nombre ? On peut à juste titre se demander si nous pouvons continuer longtemps sur ces modes de fonctionnement. La réponse viendra peut-être de l'intelligence collective : allons-nous être capables d'apprendre à penser et à agir non plus en individualités et en se basant sur un territoire, mais en meute ou mieux encore en fourmilières, pour survivre, nous adapter, changer les programmes inscrits au plus profond de nos cerveaux et de notre code génétique. D'après les recherches récentes en neurosciences, la coopération aussi est inscrite dans notre évolution... Espérons qu'elle se manifeste à l'occasion de la COP21, la conférence de l'ONU sur le climat qui se tient à Paris en Décembre 2015.
Make it work
Alors que les dérèglements climatiques se multiplient dans toutes les régions du globe, 200 étudiants de Sciences Po, provenant de tous les pays, se sont réunis fin Mai et constitués en délégations pour simuler pendant 3 jours la COP21. La grande originalité aura été de réunir non seulement des délégations par pays, mais aussi des entités qui se jouent des frontières : autour de la table des négociations étaient représentés les Océans, les Peuples Indigènes, les Forets, les Déserts.. Un vrai casse-tête pour l'ONU en matière de souveraineté ! Mais ils ont réussi ! Après d’âpres pourparlers, et en négociant jusqu‘à la dernière minute, ils sont parvenus à un accord pour protéger la planète des effets dévastateurs du changement climatique en mettant en place une gouvernance globale pour l’énergie et les ecosystèmes.
Cet accord n’est pas utopique, affirme Bruno Latour, fondateur et directeur du Medialab de Sciences-Po, à l’origine de cette expérience. La COP21 doit trouver de nouvelles idées pour avancer et aboutir absolument à des accords globaux. Cette expérimentation a montré qu’il est possible de mettre en place les protections nécessaires contre les effets dévastateurs des changements climatiques et converger vers une nouvelle ère de croissance soutenable.
Gageons que les négociateurs sauront s’en inspirer et que Laurence Tubiana[2] se servira des résultats de cette simulation lors de la COP21, comme elle l’a affirmé lors de l’ouverture de Make it Work.
Elisabeth Dancet pour drh-tv
Redresser la barre
Depuis 15 ans, Edelman[1], entreprise de relations publiques implantée sur le globe, effectue une étude annuelle globale sur la confiance. En 2015, sur 33 000 personnes interrogées dans 27 pays, le baromètre Edelman 2015 montre que la confiance de manière générale s’érode sur tous les fronts : gouvernements, business, médias, associations.
La confiance dans l’innovation varie selon les secteurs, mais la confiance dans les secteurs de l’électronique et les NTIC a tendance à décroître à la suite des hacking de cette année (affaire Sony) et des problèmes de sécurité et de confidentialité des données (révélations d’Edgar Snowden, espionnage et collecte des données personnelles par la NSA).
Plus de la moitié des consommateurs interviewés estime que le rythme du changement est trop rapide et que toutes les innovations ne sont pas suffisamment testées avant d’être mises sur le marché : en fait, 44% pensent que l’argent et l’avidité conduisent l’innovation plutôt que l’intérêt général et que les gouvernements ne jouent pas ou plus leur rôle de régulateurs.
De même les employés ne font pas d’avantage confiance au PDG d’une entreprise, mais plutôt aux experts du secteur ou de la technologie, ainsi qu’aux autres collaborateurs de l’entreprise.
Cultiver la confiance
Ces études conduites chaque année nous fournissent des directions utiles pour cultiver la confiance, socle d’une entreprise et d’une société saine et efficiente. L’innovation doit s’accompagner de transparence et d’une prise en compte des retours d’expériences des consommateurs. A l’entreprise de démontrer que les nouveaux produits sont bons non seulement pour l’individu mais aussi pour la société.
.. et inciter les salariés à contribuer
D’après Great Place to Work[2], la confiance des salariés dans leur entreprise est basée surtout sur la qualité des relations au travail : confiance dans les dirigeants de l’entreprise, appréciation de ses collègues et fierté de son travail sont les principaux critères qui définissent la qualité de vie au travail.
La transparence et la congruence constituent des dimensions clés de la marque employeur. La prise en compte des propositions des salariés va dans ce sens. Lorsque les employés se sentent bien traités et sont valorisés pour leur travail et leur participation aux projets de l’entreprise, ils deviennent d’excellents vecteurs de la marque, et ont un crédit confiance significatif vis-à-vis de leurs collègues, partenaires ainsi que des futurs employés.
Elisabeth Dancet pour drh-tv
A quoi peut bien servir un coach ?
La teneur des entretiens de coaching est centrée sur l’objectif que le « coaché » se fixe et les moyens à mettre en œuvre pour l’atteindre. Le coaching n’est pas une thérapie, même s’il peut avoir des bénéfices thérapeutiques pour l’individu. Lorsqu’on dépasse une peur, qu’on transforme un comportement limitant, on élargit son potentiel. Notre société est en crise, le chômage touche toutes les catégories professionnelles, les carrières tracées ne sont plus l’apanage que de quelques secteurs privilégiés. Dans cet environnement en changement permanent, le coaching a toute sa place. Ces témoignages montrent que vous offrir ces bulles de temps choisi avec un coach procure de réels bienfaits, concrets et adaptés à votre situation.
Les bienfaits du coaching
- Vous êtes chef d’entreprise, le coaching ouvre un espace où parler de sujets que vous ne traitez pas avec votre équipe. « Grâce à mes séances de coaching, je sors de ma solitude de chef d’entreprise », confie Olivier, repreneur d’une PME. « Je peux échanger avec mon coach sur les différentes options et en parler ouvertement avec mes doutes et incertitudes. J’ai gagné en capacité à prendre des décisions en n’ayant pas toutes les cartes en main ».
- Vous faites face à une transition professionnelle, là aussi, le coach va jouer un rôle de révélateur. « Durant ces séances, j’ai préparé la transition vers la retraite que j’appréhendais » constate Alain, manager dans l’industrie. « J’ai pu tester et préciser mes idées en apprenant à parler de moi et de mes qualités. Du coup je suis parti à la retraite en me sentant plus serein et avec un projet ».
- Vous traversez une période de chômage difficile à vivre, surtout en temps de crise. « La situation pour moi devenait vraiment critique car j’arrivais en fin de droits » révèle Martine. « Je n’avançais pas dans mes recherches. Avec mon coach, sa capacité à comprendre ma situation et à m’accompagner, j’ai surmonté mes peurs ; j’ai appris à visualiser mes objectifs clés pour réussir. Deux mois plus tard, j’ai décroché un poste de directrice commerciale ».
Elisabeth Dancet pour drh-tv
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Accélérer le processus pour embaucher les profils adéquats
Il y a un an nous avons interviewé des spécialistes du recrutement et nous avons évoqué la montée des réseaux sociaux dans le processus. Là encore la vie civile va plus vite que la transformation numérique surtout dans certains secteurs. Alors que certaines entreprises hésitent et que des cabinets de recrutement continuent d'utiliser des méthodes d'hier, l'agilité des entreprises du net se déploie sans vergogne.
Un an plus tard, où en est-on ?
Les réseaux continuent inexorablement leur progression dans le processus de recrutement, encore plus lorsqu'il s'agit de compétences numériques. En France, Linked'In a désormais 6 millions d'utilisateurs actifs et Viadeo 4 millions. Il y a fort à parier que les profils que vous recherchez se trouvent dans l'un ou l'autre de ces deux réseaux. Et c'est sans compter sur Facebook qui étant donné sa position dominante et avec 26 millions d'actifs en France, est une source inépuisable de renseignements et a tous les atouts pour devenir un formidable outil de recrutement.
Investir les réseaux sociaux professionnels
Vous avez donc tout intérêt à vous concentrer d'abord sur ces deux réseaux professionnels. Linked'In liste la capacité à recruter comme la 15è compétence la plus recherchée en 2014 :>)[ii] Est-ce le serpent qui se mord la queue ? Plutôt le signe que le recrutement est en train de changer en profondeur et doit prendre en main et investir ces sources vivantes et riches d'information que constituent les réseaux sociaux.
A vous d'adapter votre recherche en fonction des profils recherchés : vous pouvez procéder par une approche directe, utiliser les réseaux d'anciens élèves ou d'anciens collègues, ou encore lancer une campagne en concevant des interviews vidéos de candidats recrutés récemment ou de talents que vous souhaitez démultiplier dans votre entreprise.
Certaines PME françaises l'ont bien compris et ont créé une page sur Viadeo qui leur sert de vitrine pour publier leurs offres d'emploi. Même s'il est challenger, Viadeo est associé à Cadremploi et souvent cité par les cadres comme un réseau de veille active pour l'emploi.
Inciter vos salariés à partager du contenu
Et si vous alliez encore plus loin et transformiez vos employés en partenaires actifs de la boucle du recrutement ? Votre page Viadeo pourrait être alimentée régulièrement par du contenu sur vos produits et services et des news sur votre marché. Linked'In de son côté, a récemment racheté Elevate pour permettre à ses membres de partager du contenu de qualité sur leur entreprise et sur ses produits : encore un nouveau point de jonction entre les réseaux sociaux internes et l'externe. Certains de vos salariés auront forcément envie de faire savoir à leurs réseaux que vous êtes à l'écoute ou que vous recherchez certains profils en les diffusant ! Et vous savez que selon les études de la marque employeur, vos salariés sont de loin les ambassadeurs les plus crédibles pour recommander votre entreprise.
Alors à vous de recruter très vite un responsable du recrutement.. digital !
[i] http://travail-emploi.gouv.fr/actualite-presse,42/breves,2137/etudes-recherches-statistiques-de,76/etudes-et-recherches,77/publications-dares,98/dares-analyses-dares-indicateurs,102/2015-032-demandeurs-d-emploi-et,18623.html
[ii] http://www.usine-digitale.fr/article/les-25-competences-les-plus-recherchees-en-2014-par-les-recruteurs-selon-linkedin.N305231
Des aptitudes recherchées
Les aptitudes de l’intelligence émotionnelle sont de plus en plus recherchées :
1- Pour faire contrepoids à une société informatisée à l’extrême telle qu’elle se profile déjà. Alors que les connexions virtuelles se multiplient à une vitesse prodigieuse, l’interaction humaine de face à face devient plus rare. Les gens supportent difficilement la contradiction et ne savent plus débattre. Ils préfèrent se réfugier derrière leurs tablettes et leurs smartphones. Quand avez-vous engagé une vraie conversation avec votre voisin dans le train, le bus ou l’avion ? Dans la vie familiale aussi, sans des règles restrictives d’utilisation de plus en plus difficiles à négocier, chacun est branché en permanence sur sa tablette, son téléphone ou sa console. Au bureau, 85% des emplois sont face à un écran d’ordinateur, et tout ou presque peut désormais se faire de chez soi et en ligne : les courses, les jeux, les réseaux, les loisirs…
Dans nos sociétés hyper connectées, le paradoxe est l’accroissement de la solitude et de l’isolement : « En 2013, en France, 5 millions de personnes de plus de 18 ans sont effectivement seules, soit 12 % des personnes, plaçant la France parmi les trois pays d’Europe les plus touchés par l’isolement relationnel.»[1]
2- Dans ce contexte, plus vous êtes capable de cultiver des relations humaines positives et constructives avec vous-même et avec les autres, plus vous êtes recherché. Les aptitudes qui composent l’IE font la différence chez les entrepreneurs et les leaders authentiques. « Un niveau élevé d’IE chez un entrepreneur a un impact significatif sur le succès de son entreprise. Les entrepreneurs qui réussissent utilisent leur IE non seulement pour se gérer eux-mêmes mais aussi pour manager leur affaire, leurs partenaires et leurs clients. » C’est la conclusion d’une étude récente sur le rôle de l’IE dans le succès entrepreneurial.[2]
Développer la collaboration
L’un des programmes les plus populaires chez Google est un cours de développement de son IE. Ce cours est intitulé « Search inside yourself ». Il a été mis au point par un de ses ingénieurs Chade-Meng Tan, le 107ème employé de la compagnie. Avec des objectifs ambitieux comme développer la conscience de soi, la régulation de ses émotions et l’empathie pour créer davantage de collaboration et cultiver des relations pacifiques au travail. Inspiré de la méditation de pleine conscience dont l'attention à la respiration, le programme est une réussite : plus de 1500 employés formés par an, et une liste d’attente interminable pour s’inscrire ; en fait le succès est tel que ce programme est maintenant proposé à d’autres entreprises. Après le succès de son livre[3], Tan a pris une semi retraite de Google. Il continue d’enseigner son programme et de poursuivre son projet de développement de la paix dans le monde. Et – tenez-vous bien – il fait partie d’une équipe présélectionnée pour le prix Nobel de la Paix pour 2015.
Alors, à vous de jouer pour donner du compost à vos émotions et cultiver votre intelligence émotionnelle !
2015 année de la maturité
2014 a été une année d’explosion. Aujourd’hui on ne se pose plus la question de savoir si l’on va lancer ou non un RSE mais quand le déployer. Ces réseaux trouvent leur maturité et leur contribution opérationnelle en impulsant via le partage des idées et le collaboratif plus d’innovation et la réussite des projets transversaux qui se multiplient dans les organisations complexes.
Le choix des éditeurs est riche : un partenariat dans la durée s'instaure entre l’entreprise et l’éditeur retenu pour construire et implanter ces réseaux.
Que nous révèle ces témoignages d'entreprises qui ont réussi le déployement de leur RSE ? Delphine Fougères, responsable politique qualité du Groupe la Poste, le confirme : le RSE a permis d’améliorer le retour des idées innovantes des collaborateurs qui auparavant se perdaient dans des circuits de validations successives pour remonter jusqu'au siège. En effet, chaque point de vente (bureau de poste) produit des solutions concrètes. La plateforme d’innovation participative déployée par le Groupe relie les contributeurs volontaires pour qu’ils échangent des solutions aux problèmes qu’ils rencontrent. Etant donné le nombre de collaborateurs concernés (10000 environ) il y a forcément quelqu’un dans un autre bureau qui a rencontré une situation similaire et y a apporté une solution. Une idée proposée par un collaborateur a permis de gagner beaucoup de temps : il a été alors aisé de capitaliser sur cette innovation et d’attirer d’autres contributeurs.
Chez SCOR, le RSE a comme fonction de rassembler des contributeurs aux projets transverses dans les différents pays où le groupe est implanté, comme l’explique Didier Massé, directeur de la communication et des medias sociaux. Qu’il s’agisse de projets marketing, relation client ou concernant les activités de l’entreprise, les démarches pour impliquer les collaborateurs sont adaptées selon les cultures.
Préparation - Accompagnement - Sponsor
.. constituent les 3 repères clés à retenir si votre entreprise se lance dans le déploiement d’un RSE.
La préparation du lancement est essentielle : en testant sur un projet donné avec une population pilote, on s’autorise une période de test où l’on peut faire des erreurs et y remédier. La dynamique du déploiement d’un réseau social interne se joue selon un cycle et se construit dans la durée. Le démarrage est progressif et s’adapte en fonction des besoins des contributeurs et des projets prioritaires de l’entreprise pour pouvoir ensuite déployer le réseau dans sa phase opérationnelle.
Le RSE modifiant les usages et les comportements, il fait l’objet d’actions de formation et d’accompagnement du changement, auprès des managers et des contributeurs, pour expliquer son utilisation et sa valeur ajoutée. La collaboration ne se décrète pas, répète Philippe Pinault, fondateur de Talk Spirit. Au fur et à mesure que le réseau se développe, il est fondamental d’identifier les contributeurs clés et de communiquer sur les succès. Dans les projets transverses qui fédèrent des équipes actives dans différents pays, nous repérons les moteurs par pays, ajoute Didier Massé. En les choyant et en valorisant leurs contributions, ils se transforment en ambassadeurs du réseau. Par contre, dans les phases creuses de contribution, il faut redynamiser les échanges par des concours par exemple, et animer le réseau par des relances sur certaines idées ou contributions.
Ces témoins insistent aussi sur l’importance d’avoir un sponsor à très haut niveau dans l’entreprise pour réussir à faire vivre un RSE actif. Le DG du Groupe La Poste est très présent sur les territoires et c'est lui qui a passé commande d’un outil pour relier directement les bureaux et le siège. Chez SCOR, le CEO a été moteur et le RSE choisi et lancé grâce à une collaboration active des équipes RH, SI et communication interne.
Sur le plan pratique, et là aussi la qualité du partenariat entre l’éditeur et l’entreprise est primordiale, le réseau doit être intégré dans la galaxie des autres systèmes internes de l’entreprise pour faire en sorte que l’accès et l’utilisation soient aisés pour tout contributeur.
Elisabeth Dancet pour drh-tv
- Vous avez du mal à faire confiance : observez les membres de votre équipe, il y en a forcément au moins un ou une à qui vous faites confiance. Décortiquez cette expérience, et utilisez-la pour la diffuser dans votre équipe
- Vous n’avez pas l’habitude de féliciter : commencez petit et circonstancié. Ce manager de votre BU qui contribue régulièrement à sa communauté, faites lui un mail d’encouragement et félicitez-le en réunion d’équipe. Idem pour les collaborateurs qui s’engagent
- Déléguez des tâches et des missions à des membres de votre équipe en définissant les règles du jeu et les points de contrôle. Rectifiez le tir si besoin, et quand la délégation marche, célébrez la réussite en équipe !
Les réseaux sociaux en entreprise fonctionnent s’ils contribuent à des co-créations tangibles et concrètes et conduisent à des évolutions comportementales réelles à tous les niveaux de l’entreprise.
Vous avez une expérience des RSE à partager, contactez-nous sur drh-tv !
Elisabeth Dancet pour drh-tv
Qu’en est-il du mentoring ?
Le mentorat est une forme spécifique d’accompagnement. Il est basé le plus souvent comme le coaching, sur une relation en binôme entre deux personnes. Mais les rôles et les attendus sont différents. Le mentor est en général une personne d’expérience dans un métier ou une fonction donnés qui choisit d’accompagner un individu plus jeune ou moins expérimenté, que l’on appelle le mentoré. Le mentorat a donc pour essence la transmission d’expérience et de savoir-faire, il se pratique aussi bien en milieu universitaire, dans les associations que dans les entreprises. Dans le secteur automobile par exemple, j’ai pu constater la pertinence du rôle de mentor joué par certains experts auprès de collaborateurs plus novices. Ces experts qu’on avait orientés à tort vers des postes de managers se sont révélés d’excellents transmetteurs de leur savoir-faire au travers d’un programme de mentorat.
Les conditions du mentoring
Le mentorat n’est pas nouveau puisqu’il était déjà à l’œuvre au moyen âge dans le compagnonnage. Pour que le mentorat fonctionne, il est nécessaire de réunir plusieurs conditions :
Etablir des binômes pertinents en fonction du métier ou de l’expertise, avec d’un côté une envie d’apprendre et de l’autre un désir de transmettre. L’engagement des deux parties est volontaire. Dans les entreprises, bien souvent le mentor s’engage dans cette activité en sus de ses responsabilités professionnelles. C’est au mentoré de s’investir et de gérer la relation tout en respectant les règles du jeu définies au départ et sans abuser du temps de son mentor.
Ensuite les deux intéressé-es s’engagent à s’investir dans la relation sur une certaine période ; le plus souvent les programmes de mentoring en entreprise dure de six mois à un an. Le mentoré démontre son implication en partageant ses interrogations avec son mentor, puis en testant ses suggestions et en appliquant ses conseils. Il arrive parfois que les personnalités ne s’accordent pas : dans ce cas, il est préférable de changer le binôme.
Les qualités à mettre en oeuvre
Le mentor sait comment transmettre, il démontre son encouragement et son soutien tout en sachant challenger son mentoré quand c’est nécessaire. Il est aussi une source d’inspiration lorsqu’il partage certaines de ses expériences, y compris ses échecs. Je me souviens avoir témoigné à un jeune manager de mon trac avant une présentation auprès du comité de direction de mon premier employeur. Il a reconnu plus tard que cela ne lui avait pas ôté son propre trac bien sûr, mais lui avait donné l’énergie pour se préparer davantage avant de présenter son projet à son équipe.
Pour tirer le meilleur parti de cette relation, le mentoré discute de ses objectifs avec son mentor et s’engage dans l’action en mettant en oeuvre ses recommandations. En développant une relation de confiance fondée sur l’écoute mutuelle, le feedback, tous deux développent ou confortent les qualités humaines nécessaires à l’exercice du leadership aujourd’hui.
Le rôle de l’organisation
Mais le bon fonctionnement et la qualité des binômes mentor-mentoré ne suffisent pas. L’organisation elle-même a un rôle important à jouer pour faire de son programme de mentoring un succès. D’abord, en communiquant sur les objectifs poursuivis : s’agit-il de déployer une expertise d’un des métiers clés de l’entreprise, de valoriser certaines compétences en vue d’une campagne de recrutement, ou encore de développer la diversité ? Le mentorat étant basé sur le volontariat, l’entreprise a intérêt à marketer son offre pour attirer des volontaires, à les former pour leur transmettre les bonnes pratiques et les postures à adopter, puis à mettre en avant les résultats obtenus. Enfin elle trouvera en interne un sponsor crédible pour entraîner la démarche. Le profil du sponsor ainsi que sa légitimité augmenteront les bénéfices dans la durée du programme de mentorat.
Elisabeth Dancet pour drh-tv
.. ces instituts auditent les entreprises
Internet a favorisé le développement d’institutions qui analysent la manière dont les entreprises traitent leur personnel. Top Employers est un institut Européen qui évalue la politique RH des entreprises. L’intégration des nouveaux embauchés, les conditions de travail, le management, la formation et le développement des compétences : ces dimensions de la stratégie RH sont auditées et aboutissent à une certification pour les meilleures entreprises. Great Place to Work privilégie une approche basée sur des enquêtes anonymes auprès des salariés. L’institution classe ensuite les entreprises en fonction de leur taille et selon les résultats obtenus. Ces prix décernés renforcent la marque employeur et contribuent à la rendre attractive.
…et les salariés notent leurs entreprises
Certes les entreprises nous examinent dans nos habitudes, enregistrent et tracent nos déplacements, nos comportements d’achat, elles achètent et se revendent entre elles ces informations. Mais qui regarde qui ?
Les entreprises elles-mêmes sont surveillées par les banques et les assurances. Elles sont désormais observées et notées par leurs employés et leurs partenaires : en tiennent-elles compte ? Vous êtes responsable du marketing, du recrutement, des RH dans votre entreprise : organisez-vous la collecte des notes attribuées à votre entreprise par les salariés, ex-salariés, partenaires ou stagiaires, surtout à des moments clés comme une fusion ou une réorganisation ?
Même si elles n’aiment pas beaucoup cela, les entreprises sont ainsi poussées à plus de transparence.
Dans nos prestations sur l’accompagnement du changement, nous visionnons systématiquement les notes et commentaires sur glassdoor ou meilleures-entreprises.com. Ces commentaires fournissent des pistes d’action pour répondre aux besoins des collaborateurs et accompagner le changement. Bien souvent, les salariés ont besoin d’être écoutés, d’avoir plus de visibilité pour rester motivés et qu’on les aide à sortir de la confusion qui accompagne inévitablement les fusions et acquisitions.
A propos, dans les réglages de votre smartphone, vous pouvez désactiver la geolocalisation ;-)
Elisabeth Dancet pour drh-tv
Accélération
Dans son dernier livre « Accelerate » Kotter montre la nécessité de relier les forces de chaque leader de l’entreprise avec la vision globale. Dans un environnement devenu VUCA - terme forgé par l’armée américaine - un monde volatile, incertain, complexe et ambigu, les approches de conduite du changement classiques ne sont plus adaptées.
Cela explique aussi pourquoi les GAFA[1] et autres Free sont les nouveaux modèles d’entreprises gagnantes. Agiles, elles savent s’adapter et tirer partie de ce monde VUCA. Surtout en cas de changement majeur comme incorporer une acquisition, il est vital de passer du management du changement au leadership du changement. Il faut oser lâcher du lest sur les processus et le contrôle pour construire un moteur du changement connectant les ressources humaines de l’organisation. Ce sont les leaders naturels repérés dans les métiers et activités bouleversés par la fusion qui fédéreront les forces au cœur de la réussite du changement.
Empowerment
Le pilotage du changement et l’adaptation de la stratégie restent indispensables. Mais les dirigeants ont tendance à sous-estimer l’impact humain. Savoir qui et combien de salariés vont devoir changer d’attitude dans la nouvelle organisation est essentiel. Selon leur nombre, il s’agit de mettre en œuvre les moyens pour les accompagner en leur confiant dans leur sphère d’influence responsabilité, autonomie et pouvoir, les trois composantes de l’empowerment. Un CEO a reconnu avoir pu conserver un client important après une fusion parce qu’il avait fait confiance à son directeur de marché ; d’où la nécessité de soigner et de développer les pilotes du moteur du changement.
Cinq questions clés pour vous aider quand vous pilotez un changement majeur :
1. Combien de vos salariés sont impactés par le changement ?
2. Votre réseau d’ambassadeurs du changement est-il suffisamment étoffé et êtes-vous à leur écoute ?
3. Comment encouragez-vous la coopération autour du changement et à quelle vitesse ?
4. Les leaders naturels et d’influence dans les activités impactées sont-ils identifiés et leurs actions valorisées ?
5. Quels systèmes de communication (réseaux, vidéos, clients..) pour valoriser les « quick wins » et démultiplier leur impact ?
Elisabeth Dancet pour drh-tv
[1] Google Apple Facebook Amazon
Quand les gens se sentent appréciés, leur satisfaction au travail s’envole
Pour éviter le manque d’engagement : des salariés qui sont en poste sans donner le meilleur d’eux-mêmes, ou encore des profils compétents et motivés, mais prêts à partir à la prochaine opportunité, nous vous engageons à mener 3 actions :
1. Identifier les talents qui sont une ressource importante pour votre entreprise
2. Connaître leurs facteurs de motivation en menant avec eux des entretiens périodiques, pas seulement sur leurs objectifs mais aussi sur leurs facteurs de motivation
3. Les transformer en ambassadeurs de votre entreprise et de votre marque, en valorisant leur contribution de manière pertinente.
Faire évoluer la relation employeur-employé
Vous voulez attirer et fidéliser les meilleurs talents pour votre entreprise, à vous de décoder ce que veulent vos salariés en remaniant vos méthodes de recrutement, de compensation et de développement des compétences, puis de démontrer votre appréciation pour leur contribution, au-delà de la dimension financière. Les 3000 répondants français de l’enquête du BCG ont placé en N°1 « la qualité de la relation avec la hiérarchie ». La relation entre employeur et employé a besoin d'évoluer : une relation plus humaine, construite sur une communication régulière et efficace, où les enjeux sont clairement explicités, sera plus satisfaisante pour les deux parties et aura un impact positif sur la performance.
Elisabeth Dancet pour drh-tv
[1] Boston Consulting Group
Créativité, autonomie, contributions reconnues sont les maîtres mots de la motivation intrinsèque des emplois qualifiés du XXI° siècle. Une révolution de plus à mener dans le management des ressources humaines !
Elisabeh Dancet pour drh-tv
Discrimination positive
Alors pour faire disparaître cet écart - injuste, inacceptable - utilisons la discrimination positive ! Le législateur a déjà pris des mesures coercitives pour instituer la discrimination positive en faveur des femmes en politique et assurer une parité effective. Mais on peut légitimement se demander si, lorsqu’on choisit une femme, on la choisit pour ses qualités personnelles ou parce qu’elle est une femme ? Si la discrimination positive suscite débats et interrogation, elle a déjà donné des résultats très encourageants dans l’éducation. En 2001, Richard Descoings, alors directeur de Sciences Po constate que 97% des élèves entrant à Sciences Po sont des enfants de CSP+[1]. Suivant l’exemple de certaines universités américaines, il permet alors à des jeunes de zones défavorisés de rentrer à Sciences Po non sur concours mais sur dossier et entretien. Cette mesure fait l’effet d’une bombe ! Et bien 13 ans plus tard, le dispositif a fonctionné. Les jeunes diplômés entrés par ce biais ont des postes que beaucoup pourrait leur envier et la proportion d’élèves venant de familles d’ouvriers ou d’employés est passée de 3 à 12% !
Femmes administratrices
Sur le même principe, l’utilisation de quotas est un artifice pour faire progresser l’égalité H/F dans les strates les plus élevées du pouvoir. La loi du 27 Juillet 2011 pousse à instaurer progressivement une représentation équilibrée H/F dans les Conseils d’administration et les Conseils de Surveillance.
Dans notre métier de consultante, nous avons effectué des benchmarks sur la composition des conseils en termes de compétences, âge et féminisation. Et force est de constater que les femmes étaient peu présentes jusqu'au vote de la loi. En 2012, toutes les femmes DG ou PDG se sont vues proposer des mandats d’administrateurs, mais elles sont peu nombreuses et donc très sollicitées. Anne-Marie Idrac, ex-PDG de la RATP puis de la SNCF cumule aujourd’hui 4 mandats d’administrateurs, alors qu’on a reproché le cumul des mandats à certains administrateurs du CAC40, cumul qui perpétue la consanguinité du grand capitalisme français. D’autres ont détourné la loi à leur profit, en faisant entrer dans les conseils les femmes de la famille. Ainsi le doyen des administrateurs du CAC40 est une doyenne, elle a 90 ans et s’appelle Madame Francis Bouygues.
Une progression tangible
Malgré ces obstacles, les femmes progressent petit à petit et la discrimination positive donne des résultats. Sachez qu’aujourd’hui on recherche des femmes expérimentées ayant une bonne expérience de l’économie numérique : mesdames, si tel est votre profil allez-y un siège vous attend !
Peu de femmes occupent des postes dans le top management, notamment parce qu’à ces niveaux de responsabilité, il faut trouver les moyens de concilier vie professionnelle et vie familiale. Anne Le Lorier est premier sous-gouverneur de la Banque de France, et sera probablement la première femme gouverneur de la Banque : elle est célibataire.
Le Forum Economique Mondial a publié son dernier rapport annuel sur les inégalités entre les sexes. L’étude menée en 2014 porte sur 142 pays et se concentre sur 4 piliers : l’éducation, les opportunités économiques, la santé, la politique. En un an, la France est passée de la 45° place à la 16° place du classement. Saluons ce résultat, même s’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et disons OUI à la discrimination positive !
Elisabeth Dancet pour drh-tv
[1] Catégorie Socioprofessionnelle
Sex and video
En fait, on a franchi une étape avec le déploiement de la vidéo sur Internet, toujours plus agressive et utilisant en live le pouvoir de la sexualité. Il y a dix ans, un ami publicitaire me disait que la différence entre une photo de pub suggestive et la pornographie dépendait du nombre d’ouvertures du corps de la femme sur l’image : les yeux, les jambes et la bouche. Avec deux ouvertures, on reste dans le monde de la publicité, avec 3 ouvertures, on bascule dans la pornographie. Aujourd’hui, le phénomène sex is everywhere s’est amplifié grâce aux clips, et déchaîné depuis que les chanteuses s’en sont emparées, notamment la précurseuse Madonna. Quand sa cote de popularité a baissé et ses revenus avec, celle-ci n’a pas hésité à utiliser les ressorts de la pornographie y compris gay, pour relancer son image et sa carrière. Elle a ouvert la voie aux Rihanna, Beyoncé et autre Shakira qui s’y sont engouffrées avec le succès que l’on sait ! Celles-ci ont fait avec d’autres exploser les limites et toutes les ouvertures du corps sont aujourd’hui exposées. Tout au long de leurs clips très explicites, ces chanteuses se mettent en scène et miment l’acte sexuel. Les paroles des chansons – minimalistes et répétées tout au long du clip - appellent expressément à l’acte sous toutes ses formes. Comment combiner cette image avec le statut de la femme dans notre société occidentale aujourd’hui ?
Sex and politics
Cette utilisation de l’image sexualisée entre en politique. Karen Danczuk, conseillère municipale anglaise et épouse du député travailliste du même nom, publie régulièrement des photos d’elle sur les réseaux exposant son décolleté généreux. Elle vient de faire exploser son compte twitter en vendant sur ebay des photos d’elle dédicacées, montrant bien sûr ses atouts : alors mélange de genres, ou utilisation habile des mécanismes évoqués plus haut ? J’ai du mal à imaginer Angela Merkel ou Ségolène Royal se livrant à ce type de jeu. Mais Karen a 31 ans, elle fait partie de la génération techno selfie qui se met en scène et apparemment son mari n’y trouve rien à redire, surtout quand cela augmente sa côte de popularité. Media et politique ont toujours fait bon ménage, mais cet exemple confirme la politique spectacle et préfigure de mises en scènes virtuelles éloignant encore un peu plus les politicien(ne)s des réalités citoyennes.
S’affirmer autrement
Pour contrebalancer ce déséquilibre d’image, que peuvent faire les femmes professionnelles et citoyennes ? Nous avons tout intérêt à nous faire entendre, à utiliser davantage les medias pour donner notre point de vue, partager notre expérience, notre expertise. Pour cela, nous avons besoin d’activer nos réseaux et de développer davantage de solidarité entre nous pour démultiplier notre impact. Gageons que ces actions combinées ouvriront un nouveau champ de parole et d’expression collaborative dont la société aujourd’hui a un besoin urgent.
Le prochain article traitera de femmes et business.
Elisabeth Dancet pour drh-tv
Ainsi Facebook a neuf ans d'existence et plus d’un milliard d’utilisateurs dans le monde. En France, le réseau compte 26 millions d’utilisateurs et représente en 2014, 20% du temps passé sur les mobiles !
LE MANAGEMENT
La aussi c’est la révolution ! Chez Google, la pyramide est plate : 3 niveaux hiérarchiques : managers, directeurs et VP. Comparez avec les entreprises traditionnelles comme la banque et l’assurance, où l’on en dénombre encore 7 ou 8 ! Dans cet environnement de travail peuplé de générations Y et Z (29 ans la moyenne d’âge des employés chez Google), ce qui compte c’est la capacité à apprendre, à faire preuve de leadership et à travailler en équipe.
Tout ce qui peut être automatisé doit l’être, et la prise de décision peut être partagée, du moment qu’on est capable de démontrer l’intérêt d’un outil ou d’un projet. « Code wins arguments[2] » dit Mark Zukerberg le fondateur de Facebook.
Nous sommes dans une culture du Hacking, tout va très vite, on teste auprès des clients ce qui marche, on jette sans état d’âme ce qui ne marche pas. Et même si nombre d’employés de ces compagnies les quittent pour travailler ailleurs ou créer leur entreprise, ils tissent des liens et créent des réseaux d’alumni actifs et puissants.
LE FUTUR
Vers quoi tout cela nous entraîne-t-il : vers toujours plus de virtuel et d’automatisation. Les GAFA ont toujours un temps d’avance et agrandissent sans cesse leurs terrains de jeux. Ils définissent les standards en termes d’utilisation et de technologie. Google travaille sur la voiture sans conducteur, Apple se lance dans le streaming de musique. Facebook développe la prochaine plateforme virtuelle, et Amazon acquiert des drones pour nous livrer dans la journée.
Et vous, comment appliquez-vous les nouveaux standards des GAFAnomics dans votre business ou votre activité ?
Elisabeth Dancet pour drh-tv
[1] Google, Apple, Facebook, Amazon - Fabernovel Gafanomics Study 2014
[2] « le code a raison sur le débat »
« J’ai tendance à avoir du mal à obtenir ce que j’attends de mes collaborateurs, comme si je n’arrivais pas à me faire comprendre ; » affirme Georges, un des participants, cadre dans l’industrie. « Dans le manège en présence du cheval, j’ai dû être très présent à moi-même, car je n’ai pas obtenu tout de suite ce que je voulais avec lui. Puis, avec mes tripes et mon cœur, j’ai exploré d’autres façons de faire. Et là, ça a fonctionné ! De la colère et la frustration de ne pas arriver à mes fins, je suis passé à un état de pure satisfaction quand le cheval a enfin accepté de coopérer. Lui n’avait rien changé, moi si ! »
Dans cette forme de coaching, les exercices se font au sol. Nul besoin de savoir monter à cheval. Les mises en situation sont adaptées en fonction des intentions des participants : guider le cheval, communiquer ses intentions avec son ressenti, transformer ses peurs, développer la confiance en soi... Coach de métier, Laure Soulage est aussi cavalière par passion. Laure s’est perfectionnée au coaching avec le cheval[1] pour accompagner les managers avec qui elle travaille depuis longtemps. « Le feed-back du cheval est immédiat et les prises de conscience quasi-instantanées » explique Laure. « J’attache beaucoup d’importance à la phase de débriefing après les exercices. Je suis à chaque fois touchée par la capacité du cheval à emmener la personne exactement là où elle en a besoin, sans concession et avec bienveillance.»
Les bénéfices de ces séances
Georges résume ce qu’il a appris au cours de ces séances : « à moi d’être attentif pour ressentir et mieux capter si mes collaborateurs adhèrent à ma demande. En les écoutant, je comprends mieux leur point de vue et je vais pouvoir les associer davantage aux objectifs collectifs. »
Séances individuelles ou travail en équipe, le coaching avec le cheval ne concerne pas que les cadres, mais aussi celles et ceux qui veulent mieux se connaître. Karine est venue à un stage pour développer la confiance en soi. Elle témoigne : « les exercices paraissent simples, mais travaillent en profondeur. Je me suis sentie présente dans mon corps et attentive aux émotions qui me traversaient. A la fin de la journée, j’ai ressenti une grande joie, un bien être : certains nœuds émotionnels se sont défaits. Après ce stage, je repars avec le sentiment d’avoir enlever des barrières et dissous des craintes. Je me sens sereine et forte à la fois. »
Pour ma part, j’ai vécu une séance individuelle de coaching avec le cheval qui m’a procuré beaucoup de joie. Ressentir la douceur alliée à la puissance de cet animal a été un vrai bonheur. Merci au cheval Phidelio, pour m’avoir aidé à aller à la rencontre de mes émotions et en faire mes meilleures alliées !
Pour en savoir plus, allez visionner notre interview vidéo de Laure Soulage, et aussi visiter son blog equi-dev
Elisabeth Dancet pour drh-tv
[1] Approche Eponaquest© créée par Linda Kohanov
Le cheval coach
Alors que dans notre société moderne, nous nous sommes souvent coupés de notre ressenti, le cheval facilite cette reconnection. Depuis plusieurs années, Lina Wiegel[1] propose des séances de coaching avec le cheval. Maître PNL et cavalière accomplie, elle met ses compétences et son expérience au service des humains pour développer confiance en soi et intuition. « Je fais travailler la personne les yeux bandés, debout à côté du cheval » explique Lina. « En perdant ses repères habituels, la personne se reconnecte avec son ressenti et ressent alors l’échange d’énergie avec le cheval ».
Pour faire confiance à un individu, le cheval doit s’assurer que celui-ci peut prendre en charge sa survie. Pour cela, il le scanne et lui montre par son comportement ses qualités et ses faiblesses. Quand il est en confiance, le cheval accepte l’humain comme guide, il met sa vie entre ses mains. Le guide est responsable de la direction, et doit éloigner les prédateurs. Le cheval ne fait pas semblant : il est fiable car sa vie en dépend.
Le cheval miroir de nos émotions
Le cheval est un animal impressionnant par sa taille et sa puissance. En cela il est un excellent coach pour travailler nos émotions et aller à la rencontre de nos peurs. En sa présence, nous apprenons à faire le tri entre la vraie peur face à un danger qui nous menace, et les peurs créées par notre mental que nous pouvons accueillir et transformer. Le cheval y va direct. Pour découvrir comment se déroule une séance de coaching avec le cheval : nouvelle interview et suite de l’article prochainement sur drh-tv…
[1] Pour contacter Lina : lina@danalysconseil.com
Une vidéo pour écouter un témoignage d'une stagiaire
La formation professionnelle est en pleine révolution, les anciens modèles hérités de nos écoles réunissant en salle des collaborateurs pour écouter la bonne parole d’un formateur expert ont fait long feu. La formation continue est bousculée par l’explosion des connaissances accessibles en ligne et l’utilisation quotidienne des nouvelles technologies. Via Internet, le développement de la vidéo, l’expansion des MOOC, l’éducation se transforme en accompagnement du développement des compétences, associant automatisation et personnalisation :
Comme le dit Michel Serres, « les experts sont tombés de l’estrade ». L’intelligence collective se déploie via les innovations technologiques, en communautés d’intérêt partagé faisant fi des frontières.
Du coup, les véritables " conversations " en face à face regagnent leur valeur maintenant que le virtuel via la technologie a envahi nos vies. “Nous ne sommes hommes et nous ne nous tenons les uns les autres que par la parole” disait Montaigne. Combien cette phrase écrite au XVI° siècle par un observateur attentif de la condition humaine révèle tout son sens aujourd’hui. Lâcher la parole revient à se déshumaniser.
Le dernier rapport Deloitte sur les enjeux RH en 2014 dont nous avons exposé les grandes tendances le confirme : les employés sont sur-sollicités, constamment connectés et submergés : ils consultent leurs smartphones en moyenne… 150 fois par jour ! Ces interruptions permanentes nuisent à la perception globale d’un projet ou d’une priorité, elles affectent la productivité et limitent l’engagement.
Le coaching est devenu depuis la fin des année 90 une action de formation sur mesure à l’intérieur de bulles de temps choisi. Ce type d’accompagnement personnalisé offre au collaborateur ou au manager la possibilité de s’entretenir en tête à tête avec un coach sur des thématiques professionnelles, qui bien souvent concernent le savoir être ou soft skills :
Au-delà du cadre dans lequel s’effectue le coaching (contrat, objectif, qualification du coach, pratique du questionnement), le plus important ce sont ces bulles de temps choisi réservées à un véritable échange sur votre développement. Prenez-en soin : débranchez smartphones et ordinateurs pour apprécier ce temps consacré à l’exploration de votre potentiel. Vous redécouvrez ainsi les bienfaits d’une véritable conversation ! A suivre..
Elisabeth Dancet pour drh-tvACTIONS COHERENTES
La marque employeur exige des actions cohérentes de la part des acteurs concernés : Direction, DRH, Dir. Communication et Dir. Marketing. La promotion de la marque employeur nécessite un plan d’actions et un pilotage concerté sur plusieurs fronts : recrutement et gestion des talents (RH), réseaux sociaux (Marketing), médias internes et externes (Communication). Les frontières de l’entreprise sont devenues poreuses. Que ce soit dans l’industrie ou les services, de plus en plus de projets incluent des sous-traitants, des clients et partenaires. D’autre part, Internet fournit une quantité astronomique de données y compris sur l’entreprise elle-même, qu’elle n’est pas toujours en mesure de contrôler. La marque employeur se construit et se développe dans la durée, en assurant surtout la cohérence des messages et des actions. Il est donc conseillé d’en confier le pilotage à un groupe projet associant ces directions.
BUSINESS
Construire et développer votre marque employeur dépend de la nature de votre business : il est plus difficile de promouvoir une entreprise de services qu’une entreprise produit. Si vous fabriquez des ordinateurs, la marque commerciale prime. Les utilisateurs ont en main un produit identique, même si cet ordinateur peut être customisé et complexe à fabriquer. Dans les services encore plus qu’ailleurs, les collaborateurs font votre marque employeur : vendeurs, experts, responsables de la relation client... leurs comportements et leurs actions ont un impact fort sur la performance de votre entreprise. Adaptez votre stratégie de marque en renforçant la participation de vos collaborateurs, notamment dans le recrutement, l’évaluation des compétences et en les incitant à collaborer par des contributions actives pour renforcer/développer la marque.
COLLABORATEURS
Les collaborateurs, les candidats, les anciens salariés sont vos meilleurs ambassadeurs marketing pour consolider votre marque employeur. Prenez en main les réseaux sociaux pour observer, contribuer par des posts, des commentaires, des vidéos et des conversations, orienter les échanges en cas de crise. Sollicitez la participation des salariés sur ces réseaux. Dans chaque métier, veillez à être à l’écoute de vos collaborateurs et pratiquez l’empowerment[1] :
- Valoriser les collaborateurs performants sur des projets spécifiques ; ils seront source d’inspiration pour leurs collègues
- Jouer le collectif en récompensant vos équipes pour leur implication, vos communautés de pratiques pour leurs contributions innovantes…
D’après le dernier baromètre Edelman sur la confiance dans les affaires, les collaborateurs d’une entreprise sont des agents très crédibles sur la confiance que l’on témoigne à une entreprise et à ses pratiques.
Elisabeth Dancet pour drh-tv
[1] Anglicisme signifiant : responsabilité, autonomie, pouvoir
En effet, « les candidats ne sont plus à la recherche d’une carrière, ils sont à la recherche d’une expérience » annonce le dernier rapport Deloitte sur les grandes tendances RH pour 2014. L’étude a porté sur un panel de plus de 2500 leaders RH dans plus de 90 pays[1].
J’ai entendu récemment une discussion entre un chef de projet NTIC et un développeur web mobile, tous deux trentenaires : leur conversation était émaillée de mots comme fun, créativité, challenge. Lorsqu’ils sont compétents, ces professionnels changent d’employeur facilement, passant d’une start-up à une SSII qu’ils considèrent souvent comme une grosse agence d’intérim. Et c’est bien ce que confirme l’étude.
Le leadership demeure un grand enjeu : comment faire évoluer les collaborateurs juniors vers des positions de leaders d’équipes ? Le défi des nouveaux programmes de leadership plus que jamais nécessaires aux entreprises est de développer le leadership dans un environnement collaboratif et où les pyramides hiérarchiques continuent de s’aplatir. Les leaders sont indispensables à tous niveaux : en transversal, pour booster l’innovation, pour manager les projets tout en développant les talents et en les fidélisant. La formation est en pleine révolution alliant processus d’autoformation automatisés via des modules de e-learning et des batteries de tests en ligne, et accompagnement sur mesure comme le coaching. La stratégie RH doit aussi prendre en compte l’obsolescence rapide de compétences clés, sous peine de dépendance critique à certains talents, comme le digital et l’innovation.
En 2014, il faut composer avec des collaborateurs différents. Leurs parents et grands-parents étaient fidèles à leurs « boites », montrant une loyauté naturelle à leur employeur. Mais les « millenials » - nés après 1983 - ont vu les effets des plans de restructuration et des mises au chômage massives par disparition ou délocalisation de pans entiers d’industries. Ils n’y croient plus ! D'où l'impératif pour les DRH d'aujourd'hui de reconstruire de la confiance, de la solidarité et une fierté d’appartenance en donnant du sens aux métiers et aux projets. Cette quête des talents se conduit en développant une marque employeur durable et en ayant identifié les emplois ou métiers critiques pour l’entreprise.
Les RH montrent un certain retard en matière d’intégration des technologies et des processus métiers, elles doivent conduire une nécessaire intégration de la gestion des RH avec les technologies permettant d’automatiser une partie des processus : recrutement, rétention, évaluation, carrière. Enfin les RH ont tout intérêt à travailler de concert avec le marketing et la communication puisque les réseaux sociaux donnent accès à une information considérable, encore peu exploitée dans les deux sens : à la fois sur les candidats mais sur la vie et le fonctionnement même de l’entreprise. Celle-ci devient de plus en plus transparente, dans un écosystème qui inclut salariés, prestataires et clients.
Plus de transparence implique une cohérence accrue entre promesse et réalité.
Elisabeth Dancet pour drh-tv
Lancés à la fin des années 1990 par Neil Gershenfeld, professeur au MIT, les fablab poursuivent un objectif précis : montrer qu’une communauté peut être rendue plus créative et productive lorsqu’elle accède à une technologie au niveau local. Il a fallu attendre 2009 pour voir émerger les premiers fablab en France. On en compte aujourd’hui une cinquantaine sur le territoire.
Ces labos s’adressent à tous ceux qui, bricoleurs passionnés, designers, porteurs de projets, ont envie de se retrouver pour créer, innover ensemble et partager leur savoir. Ils adhèrent à la charte des fablab qui précise valeurs et modalités de fonctionnement. Basés sur des principes de collaboration, ces labos accueillent les débutants intéressés.
Dans le fablab de Lyon, les projets s’organisent autour de deux machines numériques : une imprimante 3D et une machine de découpe laser. « L’utilisation de ces machines par des profils différents décuple la créativité » explique Stéphane Mor, Président de l’association, « Les gens font faire des choses à ces machines qui n’étaient pas prévues par le constructeur. »
La réussite de ces nouvelles formes de collaboration s’appuie sur deux principes : D’abord il est essentiel d’animer le groupe de participants réunis autour d’un projet d’objet. L’animateur organise la prise de parole et repère les différents modes de fonctionnement : certains préfèrent faire tout de suite et corriger au fur et à mesure. D’autres ont besoin de réfléchir et de planifier avant de passer à la fabrication. L’échange entre personnalités différentes autour des machines stimule la créativité. N. Gershenfeld avait vu juste.
Pour créer ensemble un objet, l’animateur fait appel à des méthodologies innovantes et pragmatiques. Les méthodes agiles, issues des groupes de pratiques de développement logiciel, procèdent par itération. Le projet d’objet est organisé en phases, avec un objectif clair pour chaque étape. Le groupe produit des idées, puis procède par correction successive. L’imprimante 3D permet de fabriquer des maquettes à chaque stade, intégrant ainsi l’échec : « on essaie, on sort une maquette puis on recommence en corrigeant au fur et à mesure, et on peut faire cela très vite et à moindre coût » ajoute Stéphane Mor, lui-même issu du logiciel libre.
Animation+profils diversifiés+méthode = créativité+résultat.
Gageons que cette équation trouve sa place aujourd’hui dans les entreprises et les PME pour développer des produits « made in France » à forte valeur ajoutée !
Elisabeth Dancet pour drh-tv
Dans le monde économique et politique par contre, la compétition semble être – pour combien de temps encore ? - le mode le plus répandu. Même si ce mode compose avec différents types de stratégies et intègre des modalités de fonctionnement en réseau, des échanges de services rendus, des stratégies d’alliances etc… In fine, il faut toujours qu’il y ait un gagnant et un perdant.
Les limites de la compétition
La compétition dans le monde complexe d’aujourd’hui génère des problèmes. En Occident, la maturité de beaucoup de marchés conduit à des pratiques aberrantes : sur Internet, ces pubs qui vous sautent à la figure cherchant absolument à vous vendre des voitures, des yaourts, des produits de beauté sont tellement agressives qu’elles en deviennent contre productives ! Par ailleurs la puissance du capital fait qu’il est plus facile de racheter un compétiteur que de créer une entreprise en partant de zéro. Le jeu des fusions et acquisitions conduit alors dans certains cas à des positions dominantes qui contiennent le germe d’un abus de pouvoir sur le marché concerné. C’est d’autant plus grave lorsque cela concerne un moteur de recherche comme Google, utilisé par une majorité écrasante de la population – particuliers et entreprises. Cette position dominante a fait dire récemment à Mathias Döpfner, PDG de Springer, premier groupe de presse allemand : « nous avons peur de Google ». Dans sa lettre ouverte que je vous engage à lire, il répète qu’il n’y a pas d’alternative à Google et qu’avec 90% de part de marché en Europe, Google définit l’infrastructure de l’Internet ! On peut se demander à juste titre pourquoi avec les moyens dont elle dispose, l'Union Européenne n’a pas financé un moteur de recherche européen ! Il y a eu des initiatives en ce sens comme le projet Quaero. Mais ce projet s’est embourbé dans les méandres de la complexité politico-administrative de Bruxelles.
Les dangers de la domination
Les comportements humains en situation de domination sont bien connus. Celui qui domine impose sa loi à tous, persuadé qu’il a raison. Le risque d’aboutir à une forme de régime totalitaire est réel, l’histoire du seul XX° siècle nous l’a montré à plusieurs reprises. Et les Allemands sont bien placés pour en parler.
L’expansion du collaboratif
Mais la nature humaine est complexe et, en coexistence avec cet appétit insatiable pour la domination, d’autres humains partagent et collaborent, inventant des outils extraordinaires et de nouveaux modèles sociaux. En voici quelques exemples :
- Le navigateur Firefox : c’est un navigateur Web gratuit, développé par une communauté mondiale. Pour ma part je l’utilise au quotidien ; il est simple d’utilisation, flexible et rapide. Vous pouvez le personnaliser et ajouter des modules complémentaires en fonction de vos besoins. De plus, Firefox respecte vos intérêts personnels et a été élu « entreprise Internet la plus fiable pour la confidentialité ».
- Les projets complexes requièrent un fonctionnement en mode collaboratif. Pour les mener à bien, il est essentiel de mutualiser et de faire collaborer des compétences différentes. En cela Airbus est un succès européen dont nous pouvons être fiers. Les salariés d’Airbus vivent avec intensité le lancement d’un nouvel avion, et tous : ouvrier, ingénieur, cadre de direction savent qu’ils ont participé à cette réussite. Résoudre des problèmes complexes signifie mettre en œuvre l’intelligence collective d’une communauté.
- Enfin, pour faire face à la crise, les humains inventent des partenariats collaboratifs dans de nombreux domaines : la vie quotidienne avec le co-voiturage, le partage d’espace de travail, l’innovation avec les communautés métiers, la fabrication d’objets avec les fablab…
Les nouvelles générations qui ont grandi et grandissent avec les réseaux sociaux partagent tout, le pire et le meilleur. La collaboration leur est familière. Cacher des informations, mettre en œuvre des stratégies pour s’approprier des marchés, ce type de comportement risque bien de devenir obsolète, et c’est tant mieux pour la planète !
Elisabeth Dancet pour drh-tv.com
De notre point de vue, il est essentiel de développer votre propre marque. Votre marque est constituée de l’alliance de votre expertise, votre expérience et votre personnalité. Ce qui vous rend unique. Le plus évident est de créer votre profil sur un ou des réseaux professionnels comme Linked’In et Viadeo, aujourd’hui devenus incontournables. A la lecture de votre profil, on doit comprendre quelle est votre expertise et comment vous l’avez acquise. Vous pouvez aussi développer ou faire développer votre site en ligne. Mais aujourd’hui tout bougeant très vite sur la toile, il va falloir être actif, publier, partager et commenter sur les réseaux comme sur votre site pour les rendre vivants et attractifs !
Plus votre expertise consiste à développer des soft skills comme le leadership, l’intelligence émotionnelle, la communication et l’aptitude au relationnel, plus votre personnalité est intéressante pour vos clients potentiels et futurs. Si vous travaillez à votre compte, ce travail vous incombe et demande que vous y consacriez un peu de temps. Je connais une ancienne collègue qui a été « poussée » par une entreprise cliente à développer son propre site Internet ! Si vous managez un cabinet de conseil, vous devez périodiquement embaucher de nouveaux consultants.
Dans tous les cas, soyez certains que vos prospects, clients et futurs candidats iront chercher vos références et publications sur Internet. 3 points donc à maîtriser autant que possible sur la toile pour bâtir et développer votre e-réputation :
- Bâtir votre profil sur Linked’In et/ou Viadeo
- Développer ou faire développer votre site et l’animer
- Réaliser une interview vidéo présentant une de vos activités ou expertises.
J’ai créé un observatoire en ligne pour suivre régulièrement les activités des consultants et de quelques entreprises clés aux Etats-Unis et au Canada. Prenons l’exemple de John Kotter, un des experts mondiaux en conduite du changement[1]. Il présente régulièrement des vidéos sur son site. Et de plus en plus d’entreprises dans le conseil publient des vidéos de leurs intervenants : interview, présentation d’un cas, bénéfices d’une méthode, conférence en ligne...
L’utilisation de la vidéo est une tendance de fond. Elle permet de communiquer de manière vivante et a plus de chance d’être vue, relayée et diffusée pour trouver son « public ». Il faut être vigilant quant à la qualité de votre message : vous êtes un professionnel dans votre domaine, et votre interview ou la vidéo qui vous montre en action doit refléter ce professionnalisme. Elle fait partie de votre marque et du témoignage vivant de votre expertise.
Le travail de conception du scénario de l’interview est également très intéressant puisqu’il oblige à trouver et formuler des messages-clés pour l’activité de conseil concernée et à aller à l’essentiel en un temps limité. Tôt ou tard vous y viendrez. Alors suiveur ou leader ?
La marque employeur est devenue un sujet de préoccupation de plus pour l’entreprise. L’image de marque en fait partie, cependant la marque employeur est de fait multidimensionnelle. Elle inclut une dimension affective représentée par la culture et les valeurs de l’entreprise, et aussi une dimension matérielle comme la rémunération, les modes de management, les possibilités d’évolution de carrière…
Cette marque employeur est aujourd’hui évaluée et discutée par l’intermédiaire des réseaux sociaux, par les salariés et anciens salariés, les clients, et aussi le grand public.
Nés du développement du partage de l’information en ligne, les sites de notation des entreprises[1] permettent aux candidats de comparer les conditions d’embauche : salaire, reconnaissance, développement professionnel.
Mais les sites de notations et prix récompensant la dimension RH des entreprises sont soumis à caution : la méthodologie utilisée manque parfois de transparence, le nombre de contributeurs n’est pas toujours connu, parfois les contributeurs sont anonymes parfois non.. Progressivement ces critères ont été orientés vers le bien être au travail.
Face à ces nouvelles modalités, les entreprises restent prudentes, tout en reconnaissant l’impact de ces comparatifs sur leur image et leur attractivité. Et elles restent friandes de bonnes pratiques et de positionnement par rapport à leurs concurrentes.
Selon le palmarès Employeurs élaboré fin 2013 par Chantal Engel[2], la plupart des entreprises sont conscientes que ces enquêtes comparatives disponibles en ligne ont un impact aussi bien à l’intérieur de l’entreprise (sur le corps social) qu’à l’extérieur (sur les clients, futurs embauchés et partenaires).
Great Place to Work, un des Instituts les plus connus, est doté d’une méthodologie d’enquête qui a fait ses preuves. Fondé en 1991 aux USA, à partir des résultats d’une recherche approfondie visant à identifier les entreprises où « il fait bon travailler », cet institut a mis en évidence que la qualité des relations au travail fait une « bonne » entreprise. Les 3 caractéristiques principales de ces relations sont la confiance, la fierté et la solidarité !
La méthodologie a fait son chemin pour classer les entreprises au niveau mondial, puis par pays. La branche française a été créée en 2002. Aujourd’hui Great Place to Work est la plus grande enquête sur la culture d’entreprise au monde. En France, Davidson, société française de conseil et ingénierie IT est arrivée en tête du palmarès en 2014. Elle ne manque pas de communiquer et de le faire savoir.
Et vous, à quand votre tour ?
Elisabeth Dancet pour drh-tv.com
Les séances de coaching offrent la possibilité de pouvoir partager avec quelqu’un ses interrogations, d’approfondir ses réflexions et ses facteurs de motivation.
Aujourd’hui les frontières entre la vie professionnelle et la vie personnelle sont devenues perméables. Les outils connectés que nous utilisons au quotidien créent un paradoxe : la communication humaine, les occasions de dialogue diminuent au profit d’une communication de plus en plus virtuelle : on s’adresse à quelqu’un via courriel, sms, tweet ou autre media social, on ne dialogue plus avec quelqu’un et de moins en moins en face à face. Les chats et forums n’en constituent qu’un ersatz. Or nous sommes des humains et nous avons besoin de communiquer avec nos semblables. En arrivera-t-on bientôt à payer quelqu’un simplement pour nous écouter véritablement ? C’est possible tant l’on constate combien aujourd’hui les gens en situation de proximité physique avec d’autres (au restaurant, à la maison, au parc…), gardent les yeux et les doigts rivés à leur smartphone ou tablette. Lire à ce propos l’article passionnant «saving the lost art of conversation» titre du prochain ouvrage de Sherrey Tuckle, psychosociologue au MIT.
Rien ne remplace une relation humaine de face à face. D’où l’interêt du coaching.
Le coach est un consultant formé à l’accompagnement individuel ou d’équipes. Par le biais de séances d’accompagnement, il ou elle aide les personnes à développer leur potentiel, leur savoir-faire dans le cadre d’objectifs professionnels. Les coachs peuvent avoir suivi des parcours différents : psychologie, développement personnel, cursus universitaire, formation executive coaching… L’expérience dans le conseil et le développement des ressources humaines est un plus, de même que l’art de savoir poser les bonnes questions. En cela le processus de coaching n’est pas nouveau : le conseil aux politiques et aux dirigeants, le rôle du philosophe dans l’exercice de la maïeutique, l’art de faire accoucher les esprits nous vient de Socrate et de la Grèce antique.
Le plus souvent un cadre est posé pour contractualiser l’action de coaching, définissant des moyens : le nombre et la durée des séances, la thématique sur laquelle porte le coaching,
Mais à quoi sert le coaching ? Bien souvent, il offre l’opportunité de développer en compagnie d’un professionnel les soft skills recherchées aujourd’hui : élargir la palette de ses comportements, développer son intelligence émotionnelle, gérer son stress, encourager la motivation pour soi et pour son équipe...
Le coaching peut s’exercer de différentes manières : dans les prochains articles et interviews sur notre web-tv, découvrez les différentes formes de coaching et leurs bénéfices.
Elisabeth Dancet pour drh-tv.com
Aujourd’hui l’emploi est un sujet prioritaire dans notre économie. Si les politiques s’époumonent pour relancer l’emploi sans beaucoup de résultats puisque les chiffres du chômage continuent de progresser, les sites de recrutement eux se portent très bien ! En France, 3 thèmes sont rentables sur Internet : les sites de rencontre, les petites annonces et les offres d’emploi.
Dans le secteur du recrutement, Monster.com, site leader mondial, revendique toucher un ensemble de 3,4 milliards de personnes, soit la moitié de la population mondiale, grâce à un réseau de sites implantés dans 40 pays et une couverture sur 180 pays ! Des chiffres qui donnent le vertige et ont peut-être vocation à justifier son nom… De son côté, StepStone, un des leaders du recrutement en Europe, affiche 260 000 offres d’emploi dans 8 pays européens et 25 millions de visites par mois.
Le processus de recrutement s’est automatisé
Comme pour de nombreux autres métiers, Internet et l’informatique ont transformé les modalités du recrutement.
Derrière tous ces sites, fonctionnent des logiciels qui comparent en permanence des demandes et des offres. Ils utilisent des bases de données dynamiques de plus en plus sophistiquées qui rapprochent en un temps record, et sans intervention humaine, au moins dans un premier temps, des CV de candidats avec des profils de postes recherchés par les entreprises. Certains de ces sites ont également mis en ligne les tests d’aptitude proposés aux candidats lors des entretiens d’embauche, automatisant encore plus le processus.
Le rôle des réseaux sociaux
Une deuxième révolution s’annonce avec le recrutement via les réseaux sociaux, même si celle-ci n’a pas encore eu lieu en France. En effet, fin 2013, moins de 10% des recruteurs affirment recruter via les réseaux sociaux professionnels[1] comme Linked’In et Viadeo.
Là encore se crée un décalage entre les individus qui déjà partagent leur savoir-faire, leurs compétences et centres d’intérêt professionnels, et les entreprises qui restent prudentes.
Mais la révolution des réseaux sociaux aura bien lieu - en France comme ailleurs-. Forbes avait prédit il y a plus d’un an le boom de l’offre de recrutement de Linked’In aux grandes entreprises. Et bien aux Etats-Unis c’est chose faite : en 2013 le chiffre d’affaires de Linked’In concernant le recrutement a dépassé celui de Monster.com, le géant du secteur cité plus haut[2] ! Les entreprises vont devoir progressivement s’adapter à l’ère des réseaux où l’on partage et coopte et constituer via les réseaux sociaux professionnels des « pools » de candidats potentiels.
Quelles conséquences lorsqu’on est candidat ?
Utiliser Internet pour trouver un emploi est aujourd’hui incontournable. Bien l’utiliser pour décrocher le job qui vous convient, suppose de :
- Organiser la recherche avec méthode et rigueur pour découvrir puis suivre les fils d’Ariane qui vous conduiront au but :
• déterminer précisément vos critères : emploi, région, type d’entreprise
• répondre aux annonces qui vous intéressent et assurer leur suivi
• collecter de l’information sur les entreprises et les managers ciblés.
- Sachant que votre CV est avant tout traité par des logiciels, soyez vigilant et insérez des « tags » ou mots-clés pour que vos compétences et vos expériences soient correctement identifiées et que vous soyez présélectionné pour un poste qui vous correspond.
- Construisez avec attention votre profil sur Linked’In et/ou sur Viadeo, et investissez un peu de temps pour développer votre réseau professionnel.
Très bientôt sur drh-tv.com, dans la série « les interviews sur l’essentiel » des interviews sur le recrutement qui vous donneront des clés pour vous faire recruter à l’ère du digital !
Elisabeth Dancet pour drh-tv.com
Comment améliorer sa présence sur Internet ?
En faisant un benchmark dans les métiers du conseil et chez les entrepreneurs, j’ai constaté que ceux-ci étaient encore peu nombreux sur Youtube, malgré l’hyper présence de l’image.
Pour proposer à tous les professionnels qui le souhaitent de renforcer leur présence sur Internet, j’ai créé drh-tv[1]. Cette web TV a comme ambition d’être un booster de talents. Ayant réalisé plusieurs courts-métrages lorsque j’étais aux Etats-Unis, je combine mon expérience de la vidéo avec mon expertise de conseil RH pour préparer et réaliser des interviews de professionnels. Je travaille avec la personne pour l’aider à préparer son sujet et choisir ses messages clés. Ensuite nous filmons l’interview avec une équipe technique en respectant une durée de 5’ environ, compatible avec les formats Internet aujourd’hui. J’inaugure ainsi une série intitulée « les Interviews sur l’Essentiel ».
Que vous soyez consultant spécialisé, coach, entrepreneur ou dirigeant, vous proposez votre expertise ou vos services à vos clients à un certain prix. La qualité de la vidéo doit être cohérente avec le niveau de votre prestation. Comme dit l’adage : on n’a qu’une chance de faire une première impression, et c’est encore plus vrai avec la vidéo !
De la même façon, si vous souhaitez trouver un nouvel emploi, offrir vos compétences comme manager de transition, vous avez intérêt à communiquer par le biais d’une interview sur votre cœur de métier. Une fois votre expertise mise en image, votre présence professionnelle sur Youtube vous distingue de vos concurrents.
Nul besoin d’avoir un site, une fois que la vidéo est réalisée et mise en ligne sur Youtube, vous pouvez l’adjoindre à votre profil Linked’In[2], Viadeo[3], ou la poster sur Facebook ! Par ailleurs votre interview sera présentée sur http://www.drh-tv.com et annoncée à ses abonnés. Nous activons ainsi l’effet démultiplicateur des réseaux.
Aujourd’hui certaines entreprises ne recrutent plus que sur Internet. Lorsque vous rencontrez quelqu’un : un prospect, un client, un ancien collègue ou camarade d’école, il y a 100% de chance qu’après votre rencontre, il google votre profil sur Internet, et trouve alors votre vidéo.
J’ai rencontré récemment plusieurs directeurs de développement RH de grandes entreprises. Lorsqu’ils adressent un mail concernant un sujet donné à leurs clients internes et que celui-ci est accompagné d’une vidéo, plus de 90% des destinataires cliquent sur la vidéo : tous me l’ont confirmé.
Le marché du travail est le théâtre de paradoxes : les ingénieurs et cadres ayant acquis une certaine expertise sont considérés comme seniors à 50 ans, et même plus tôt dans certains métiers comme les SI, alors qu’en même temps nous devons travailler jusqu’à 65 ans pour financer les systèmes de retraites ! Les grandes entreprises se débarrassent des seniors pour recruter plus jeune et moins cher.
Face à ces paradoxes, la plupart des gens poursuivent leur vie active sous une autre forme. Ils exercent leur activité comme consultant, manager de transition ou expert dans leur domaine de compétences, ou encore, ils créent ou rachètent une entreprise.
Ils doivent alors s’occuper activement de leur présence sur Internet pour développer leur offre de services.
En Amérique du Nord, la réponse à cette question passe par le Personal Branding, qui consiste à développer et faire connaître sa marque, son expertise sur Internet, en utilisant les moyens disponibles : réseaux sociaux, blogs, vidéos...
Comme le dit le prospectiviste Joël de Rosnay, "ceux qui prennent de l’avance dans les niches de l’innovation que procure l’écosystème numérique acquièrent un avantage qu’il est difficile de rattraper ensuite."
En tardant à vous décider, vous laissez une chance à vos concurrents de se positionner avant vous !
Alors, quelle est votre présence sur Internet aujourd’hui ? Et demain matin ?
Si vous êtes encore sceptique, informez-vous sur la révolution en cours – et les données ont déjà plus d’un an -, en images bien sûr !
Soyez parmi les premiers : prenez contact avec drh-tv et venez réaliser une interview vidéo sur l’essentiel de votre métier !
Elisabeth Dancet pour drh-tv.com
Internet est devenu omni présent dans notre vie professionnelle et personnelle. Je circule régulièrement en TGV et le constate à chaque trajet : presque tous les voyageurs sont à un moment ou un autre sur un écran : PC portable, smartphone ou tablette. Que ce soit pour regarder une vidéo ou écouter de la musique, pour téléphoner (même dans les zones de tranquillité) ou bien pour travailler, nous sommes tous interconnectés et tout le temps.
Plus généralement en France, la numérisation de l’économie se poursuit à un rythme rapide : 57% des particuliers en France ont acheté des biens et services en ligne au cours des 12 derniers mois. Le nombre de sites marchands actifs est de plus de 117 500 en 2012, en augmentation de 17% sur un an, d’après l’Observatoire du numérique.
Pour 92% des utilisateurs d’Internet, le temps de connexion est consacré aux emails et aux moteurs de recherche. La recherche d’informations et les réseaux sociaux constituent les activités régulières des Internautes : Google et Facebook sont les deux sites les plus visités au monde. En Septembre 2013, Facebook annonce 25 millions d’utilisateurs actifs par mois en France, dont 17 millions à partir d’un mobile[1].
Parmi tous ces chiffres qui confirment la place qu’occupe Internet dans nos vies, deux phénomènes représentent une tendance lourde : les réseaux sociaux et la vidéo. Internet démultiplie les effets de réseau : les réseaux tels que Facebook, Linked’In, Viadeo, Twitter permettent à des millions de gens de se connecter entre eux et d’échanger des informations, des contacts, des liens vers des services.
D’autre part, Youtube est devenu le site emblématique de la culture de la vidéo en ligne. Créé en 2006, Youtube s’est imposé en un peu plus d’un an comme l’un des sites les plus visités au monde, avec 63 millions de visiteurs par mois et près de 100 millions de vidéos consultées chaque jour[2].
Depuis, Youtube affole tous les compteurs : en 2013, avec plus d’un milliard d’utilisateurs uniques par mois et 4 milliards de vidéos visionnées chaque jour, YouTube fait partie des sites les plus populaires sur le Web. Youtube est en fait devenu le 2° moteur de recherche au monde après Google !
Ce phénomène démontre ce que les moins de 30 ans vivent déjà au quotidien : l’image est plus forte que les mots. Nous pouvons le déplorer, surtout si nous apprécions la culture de l’écrit, mais cette tendance de fond s’impose à nous. Pour les générations du Web, les réseaux sociaux c’est la vie, on échange beaucoup de photos, de vidéos et de liens, on collabore et on fait des choses ensemble dans le cyber espace.
D’où la question que tout professionnel est amené à se poser un jour ou l’autre : quelle est ma présence sur Internet ?
Aujourd’hui un professionnel est au moins présent sur un réseau. Quand il privilégie la sphère professionnelle, il définit un profil sur Linked’In et/ou sur Viadeo. Mais il peut également être actif sur Facebook, où se côtoient aussi bien les échanges de nature personnelle sur tout et n’importe quoi, les entreprises et les annonces en tout genre sur produits, services et événements.
Ensuite le professionnel qui travaille pour une entreprise peut privilégier son compte Tweeter, ou concentrer ses échanges via l’Intranet de son entreprise.
Le prestataire de services peut choisir de faire un site ou un blog. Si vous avez déjà créé ou fait créer un site ou un blog, vous savez qu’une fois le site mis en ligne sur le web, il faut le faire vivre pour qu’il trouve son public et le fidélise. Cela signifie mettre à jour le site régulièrement avec des articles, des liens pertinents, des vidéos, la publication périodique d’une newsletter…
Là aussi, la migration vers la vidéo est en train de s’imposer, démontrant encore une fois l’explosion de Youtube.
Autrement dit, si vous voulez développer votre notoriété sur Internet, faire connaître vos services, présenter vos compétences, le mieux est que l’on vous voit en parler. (à suivre...)
Ces deux composantes sont essentielles pour bien vivre avec soi-même et pour s’affirmer et participer dans la vie familiale, sociale et professionnelle. Pourtant rien n’est proposé dans l’éducation classique pour développer consciemment l’IE. Cela change un peu aujourd’hui, malheureusement trop lentement.
Voilà deux exemples de pratiques utiles dans la vie courante et qui vous donneront peut-être envie d’aller plus loin :
Que faire quand on est démotivé ?
La démotivation peut avoir plusieurs origines : sensation d’avoir déployé des efforts sans beaucoup de résultat, baisse d’énergie, manque de signes de reconnaissance et/ou de soutien… Une fois que vous avez identifié d’où vient cette sensation, vous pouvez :
Comment faire face à la frustration ?
Les situations de frustration sont légion dans la vie d’un manager : les projets qui n’avancent pas, les collaborateurs qui « pètent les plombs », la direction qui change d’avis une fois de plus…
Prenons le cas d’un membre de l’équipe qui explose. Il s’agit de canaliser sa colère sans se laisser entraîner par la sienne. En effet, les émotions humaines sont contagieuses. La colère en particulier peut réveiller la même émotion chez l’interlocuteur et déclencher la spirale de l’agressivité, En même temps, elle permet d’extérioriser les tensions. En tant que manager, il vous appartient de rester solide face à la colère de l’autre. Faites en sorte de la reformuler avec des termes plus sereins. Vous montrez alors par votre empathie que vous comprenez l’émotion de votre équipier. Quand l’émotion a perdu de son énergie, revenez à des éléments plus factuels pour examiner ensemble les possibilités d’action.
Pour aller plus loin, je vous conseille la lecture des livres de Daniel Goleman.
La palette des émotions humaines est extrêmement riche et les compétences émotionnelles sont sources de performance. En tant que leader relationnel, vous avez tout intérêt à bien connaître ces compétences et à savoir comment les développer, pour vous-même et pour votre équipe.
Elisabeth Dancet pour drh-tv.com
A la fin des années 80, à la suite d’une vaste étude menée sur l’intelligence à l'Université Harvard, le professeur Howard Gardner formule la théorie des intelligences multiples. Parmi les différentes formes d’intelligence identifiées, figurent l’intelligence de soi et l’intelligence des autres.
L’intelligence de soi consiste à développer un comportement et une communication affirmés, connaître ses signaux internes, maîtriser ses émotions, gérer la frustration, savoir se motiver…
L’intelligence des autres englobe l’écoute empathique, la capacité à reconnaître chez l’autre les signaux non verbaux, l’art d’établir des relations, de faciliter les contacts et de coopérer…
Ces 2 formes d’intelligence combinées forment ce que l’on appelle dorénavant l’intelligence émotionnelle.Le Q.E. (Quotient Emotionnel) mesure le degré d’intelligence émotionnelle d’un individu. Les nombreuses études menées sur ce sujet, notamment par Daniel Goleman, montrent que les personnes ayant un excellent Q.E. sont de bons managers et leaders.
Quelques trucs à pratiquer :
Tout d’abord prendre conscience de son émotion : quelle émotion est en train de vous traverser à cet instant ?
Ensuite, plutôt que de vouloir réprimer l’émotion - surtout quand elle est désagréable : colère, frustration… - l’accueillir : cela prend quelques secondes, mais c’est souvent suffisant pour désamorcer son effet.
Une pratique qui marche : prenez quelques grandes respirations ! Le plus souvent l’émotion négative coupe ou restreint la respiration. Ce truc est bien connu des acteurs, qui l’utilise avant de rentrer en scène.
Enfin, si la pression est trop forte, plutôt que de laisser exploser l’émotion, prétextez un besoin urgent et sortez quelques minutes faire quelques pas en respirant profondément !
Pourquoi la développer ?
En développant son intelligence émotionnelle, chacun apprend à mieux gérer ses émotions et celles des autres, à les exprimer de manière appropriée, et grandit dans sa dimension humaine.
Il ou elle devient un meilleur manager, un leader relationnel et peut déployer cette compétence dans sa vie privée et sociale : en famille, avec ses amis et relations.
Elisabeth Dancet pour drh-tv.com
En tant que manager, leader responsable d'une équipe, le type de relations que vous entretenez avec les membres de votre équipe a un impact fort sur leur engagement et sur le résultat escompté.
En trouvant la manière juste de communiquer avec les autres, vous les « boostez » et leur donnez envie de contribuer et donc de réussir collectivement.
Voici quelques pratiques qui marchent, tirées de mon expérience et de celles des leaders qui m’ont marquée :
Féliciter : les êtres humains ont besoin de reconnaissance : les signes de reconnaissance - ou « strokes » en anglais - sont à la psyché ce que la nourriture est au corps, un véritable carburant.
En félicitant régulièrement vos collaborateurs à la suite de missions réussies, d’objectifs atteints, vous reconnaissez leur contribution et vous leur donnez envie de continuer.
Recadrer : à l’inverse, si quelque chose ne va pas, lorsqu’un objectif n’est pas atteint, il faut savoir le dire. Le mieux est de recadrer en tête-à-tête, en se basant sur des faits. Evitez la formule : « tu n’as pas… ». Commencez plutôt vos phrases par « je » : « j’ai constaté que le rapport que tu devais faire était incomplet… ». Demandez ensuite à la personne quel engagement elle est prête à prendre pour rattraper le coup, ou éviter que le problème ne se reproduise. Soyez prêt à proposer vous-même un plan d’action si nécessaire. Organisez un suivi de ce plan d’action et… mettez-le en œuvre !
Booster les talents : vos collaborateurs ont des talents, même s’ils n’en sont pas toujours conscients : valorisez-les, cette fois-ci plutôt en présence d’autres membres de l’équipe. Et toujours en vous rapportant à des faits, des expériences concrètes. En agissant ainsi, vous démultipliez l’effet du signe de reconnaissance, et vous informez l’équipe des ressources dont elle dispose. Vous créez aussi une saine stimulation, qui donnera envie à d’autres de se distinguer.
Partager les succès : partager un bon moment ensemble, que ce soit un dîner ou une soirée thématique contribue à créer du lien. L’équipe se retrouve dans une atmosphère conviviale, les individus font connaissance hors de la sphère professionnelle. Ils peuvent se découvrir des intérêts communs, et ont l’opportunité de mieux se connaître et de s’apprécier.
Elisabeth Dancet pour drh-tv.com
A notre époque où la performance prime sur tous les autres critères, et où les managers sont focalisés sur le court terme, il est encore plus indispensable de revenir périodiquement aux valeurs de l’entreprise, de les communiquer et de les animer, et ce pour au moins 3 raisons :
Donner du sens
La première tient au fait que les valeurs donnent du sens à l’action. Les études et les observations ont montré qu’une des sources principales de la motivation individuelle et collective demeure le sens de l’action. Or la performance est intimement liée à la motivation des individus qui la créent.
Le manager aura donc à cœur de rappeler périodiquement à son équipe les valeurs de son entreprise. En échangeant ensemble sur la traduction des valeurs dans ses missions, l’équipe progresse dans ses comportements et savoir-faire.
Créer de la cohésion
Les valeurs partagées créent du lien. Elles sont évidemment d’autant plus puissantes qu’elles traduisent les spécificités de l’entreprise. Mais toute structure gagnera à communiquer et à se référer à ses valeurs. Les valeurs servent de piliers, de référence à la cohésion interne. Cette cohésion est essentielle à la fois pour atteindre les objectifs de performance (qualité, coûts, délais) mais aussi en cas de problème. Pour faire face, il faut alors bien souvent mettre en mouvement tout un processus et que chaque acteur concerné se mobilise pour apporter rapidement les correctifs nécessaires. Si par exemple, la satisfaction du client fait partie des valeurs de l’organisation, il sera plus facile de fédérer les actions autour de cette valeur commune, puis d’en tirer les améliorations à mettre en oeuvre pour éviter que le problème ne se reproduise.
Renforcer l’image
Vis-à-vis de l’extérieur : ses clients, ses marchés et partenaires, l’entreprise à également intérêt à afficher ses valeurs. Les valeurs explicitées et argumentées sont aussi un signe fort de robustesse et d’éthique. Là aussi ces démarches valeurs prennent le contre pied de la financiarisation excessive de l’économie et d’une tendance constatée des marchés financiers à entraîner l’ensemble de l’économie vers des pratiques sans foi ni loi.
Gages de fiabilité et de mise en mouvement dans le sens de la qualité, de la compétence et du service, les valeurs renforcent la confiance du client et du partenaire dans l’entreprise.
Dans notre expérience, les démarches valeurs sont fédératrices à la fois des équipes internes et vis-à-vis des clients et partenaires externes. Elles inscrivent l’entreprise dans un comportement éthique et une performance durable.
Elisabeth Dancet pour drh-tv.com